samedi 15 mars 2014

Témoignage d’un Musulman sur le délabrement de la mosquée Al-Aqsa

Témoignage d’un Musulman sur le délabrement de la mosquée Al-Aqsa *

En pénétrant sous le dôme de la mosquée Al-Aqsa, le visiteur constate immédiatement le triste état des lieux : aucun entretien, murs sales, plafonds couverts de poussière, des chaises en mauvais état, y compris celle de l’imam, les équipements d’incendie jetés au hasard et des tas de grabat  dans les coins.
Les membres du personnel, interrogés sur l’état lamentable de la mosquée, acceptèrent de répondre, sous  couvert de l’anonymat, aux questions de l’écrivain et académicien jordano-palestinien Mudar Zahran en visite dérnièrement sur le lieu.
Ce dernier en conclut que contrairement à la  propagande palestinienne, il faut bien dire que les Juifs ne sont pour rien dans cette détérioration de la mosquée Al-Aqsa. Ceux sont les Arabes et les Musulmans  qui en sont responsables.
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Et d’ajouter :"En tant que musulman pratiquant, je fus très attristé d’apprendre que les responsables d’Al-Aqsa étaient plus intéressés par leur bien être personnel et les dons, que par l’entretien de la mosquée.Ce qui suscita en moi la question: Al Aqsa est-elle un site sacré islamique ou un moyen de récolter des dons en essayant de susciter de la sympathie auprès des Musulmans de par le monde. La mosquée est-elle juste une poule aux œufs d’or pour ses directeurs" ?
 Le caractère "sacré" de la mosquée s’éclipse donc devant les millions de dollars qui pleuvent pour son sois disant "entretien" et qui sont empochés personnellement  par ses dirigeants

Voici par ailleurs à ce propos une anecdote sur l’histoire de Jérusalem du début du XXe siècle, peu connue en Occident, qui démontre l’intérêt  limité des Musulmans pour Jérusalem .
En 1917, devant la progression des troupes britanniques, les dirigeants  turcs de Jérusalem préférèrent abandonner la ville au lieu de la défendre, et l’évacuèrent avant l’arrivée des soldats britanniques.
Ils avaient, toutefois, pris la décision de faire raser la ville sainte après leur départ. Jamel Pasha, le commandant en chef ottoman, donna l’ordre à ses alliés autrichiens de détruire la ville avant que les Britanniques n'y pénètrent. Les Autrichiens pointèrent donc leurs armes sur le Dôme du Rocher avec suffisamment de munitions pour soutenir un bombardement intensif de deux jours.

Mais comme l’a rapporté  le fameux journaliste américano-canadien Pierre van Paasen, si le Dôme existe encore aujourd’hui, c’est grâce à un capitaine d’artillerie juif de l’armée autrichienne, Marek Schwartz, qui au lieu de répondre à l’avancée des troupes britanniques par un barrage de feu contre le Dôme, décida de désobéir aux ordres et rejoignit les lignes britanniques.

...Alors, claironner que Jérusalem est le troisième lieu saint de l’islam est un mensonge colossal qui se confirme et s’illustre encore aujourd’hui par l’état de cette mosquée, conclut Mudar Zahran .

Z.T.

* Tiré du rapport de Rosaly dans Dreuze.Info












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