vendredi 11 octobre 2013

Le Hamas et le Hezbollah contraints de renoncer à la "lutte armée" ?

 Le Hamas et le Hezbollah contraints de renoncer à la "lutte armée"  ?

Le discours actuel des Arabes de Gaza et de ceux du  Liban semble  indiquer qu’une tendance nouvelle ait émergée au cours des six derniers mois, avec des conséquences capitales pour la sécurité d’Israël et ses défis stratégiques dans la région.

Il semble en effet qu’à la suite du “Printemps arabe”,le Hamas et le Hezbollah ont perdu l’essentiel de leur pouvoir politique, en perdant  le soutien de l’opinion publique arabe, (en premier lieu celui de l’Egypte pour le Hamas) ainsi que celui intérieur de leurs populations. On a donc assisté à un détournement optique de ces sociétés civiles arabes, des problèmes extérieurs vers ceux intérieurs  plus préoccupants.

Le nationalisme et l’Islamisme sont remplacés par une demande de démocratisation, de droits civils et de liberté Cela d’autant plus que ces sociétés  ont fait l’expérience de l’échec de leurs luttes violentes et terroristes contre Israël, et sont devenues désormais  plutôt avides de changements dans le domaine des structures politiques et sociales.

Comme le reflète le discours actuel des médiaux sociaux, les Arabes de Gaza et ceux du Liban ne croient plus dans la lutte violente comme moyen légitime capable d’être couronné de succès pour l’accomplissement de leurs objectifs nationaux et de ceux liés aux réformes politiques et socio-économiques souhaitées.

L’analyse des recents courants d’opinion  menée sur plus d’un million d’arabe de Gaza (approximativement 35% de la population)  et sur un demi million de Libanais (15% de la population), révèle que, pour la première fois, "l’ennemi  intérieur", le Hezbollah et le Hamas, est perçu comme plus dangereux et préocupant que celui "de l’extérieur", Israël.

Voir l'article détaillé sur ce sujet d'Orit Perlov publié par l'INSS :


Z.T.


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