lundi 23 décembre 2013

La raison fondamentale du conflit fait toujours obstacle à sa solution


La raison fondamentale du conflit fait  toujours obstacle à sa solution

Une source palestinienne a confirmé il y a quelques jours la position du Président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, exprimée lors de sa dernière rencontre avec John Kerry et confirmée par une lettre à ce dernier : Il refuse de reconnaître Israël comme Etat du Peuple juif .
Pour Mahmoud Abbas, il s’agit d’une "ligne rouge" non négociable .Cette intransigeance de l’Autorité Palestinienne qui refuse de reconnaître la légitimité de  l’existence d’Israël comme Etat du Peuple juif  constitue, on l’a mainte fois souligné, la racine même du conflit qui a fait obstacle et continuera de le faire dans le futur à toute avancée sur le terrain de la paix..

En fait les Palestiniens ne sont nullement disposés à reconnaître la  légitimité du Sionisme qui prône le rétablissement du Peuple juif dans sa Terre ancestrale .Ils semble vouloir accepter "la solution de deux Etats" mais cela provisoirement et en accord avec la fameuse "approche par étapes" de l’OLP pour arriver à leur fin : la disparition d’Israël de la carte de la région.

C’est une position qui contraste avec celle d’Israël qui en septembre 1978, dans le cadre de l’accord de Camp David, a reconnu la légitimité du droit national  des Palestiniens à un Etat, étant  disposé pour la concrétisation de ce droit  à des concessions territoriales.
Cette asymétrie dans les positions israélo palestiniennes existe depuis plus d’un siècle, mettant en relief que ce conflit est essentiellement le refus palestinien de reconnaître le droit national d’Israël à son propre Etat.

Cela explique entre autres le refus de Yassar Arafat de signer en 2000 un accord  des plus généreux proposé par Ehoud Barak, alors Premier Ministre, qui comprenait une clause spécifiant que les Palestiniens confirmaient que cela mettait fin au conflit et qu’ils n’auraient plus d’autres demandes et exigences .

Aujourd’hui Il en va de même pour Abbas qui ne peut opposer sa signature à un document qui rappellerait et confirmerait le droit national du Peuple juif  d’être installé dans sa  Patrie, Israël .Cela irait à l’encontre de l’attitude fondamentale et largement diffusée au sein des Médias et inculquée par les manuels scolaires à  la jeunesse palestinienne selon laquelle "les Juifs sont des étrangers qui ont envahi  la Palestine".

On comprend par là même la campagne palestinienne de renier les liens des Juifs avec la Terre d’Israël et ses sites historiques comme le Mont du Temple, le Mur occidental ou le Caveau des Patriarches ….Faisant même de Jésus "un Palestinien se souche". Il y a chez eux un acharnement  à vouloir réécrire l’histoire quitte même à aller à l’encontre du Coran qui lui, mentionne clairement les liens juifs avec la Terre d’Israël.

Tout cela est évidemment intolérable et doit cesser avant qu’Israël ne  considère la possibilité de signer un accord de paix avec les Palestiniens. Ce fut une erreur de n’avoir pas exiger cela dans les accord signés dans les années 90 et le Premier Ministre  Netanyahu a parfaitement raison d’exiger comme condition à tout accord avec les Palestiniens que ces derniers reconnaissent le liens historique du Peuple juif avec la Terre où il est établit, l’Etat d’Israël.

Z.T.

samedi 21 décembre 2013

Israël et les changements en cours au Moyen Orient


Israël et les changements en cours  au Moyen Orient *

Il existe actuellement au Moyen-Orient trois alliances de facto, clairement discernables et pour la première fois en un demi-siècle, aucun de ces blocs  n’est clairement engagé aux côtés des Etats-Unis..

Le premier bloc est dirigé par l’Iran, et comprend Assad en Syrie et le Hezbollah au Liban. L’ambition iranienne, comme elle le déclare de façon claire, est de remplacer les Etats-Unis, en tant que puissance dominante dans la zone riche en ressources énergétiques du Golfe en essayant de former une alliance d’Etats pro-iraniens, allant de la frontière iranienne à la Méditerranée.

Pour souligner et assurer cette progression contre les actions qui viseraient à l’en empêcher, l’Iran  oeuvre à obtenir l’arme nucléaire. De plus pour parer au déficit de légitimité dont souffre au sein du monde arabe, la minoritéchi’ite à laquelle  elle appartient, l’Iran proclame bruyamment qu’elle est le champion de la destruction d’Israël. L’Iran espère ainsi rallier les masses sunnites arabes à sa cause, par le moyen de cet objectif si cher à leur cœur.

Le deuxième bloc est constitué par la Turquie, le Qatar, le Hamas et les Frères Musulmans. C’est l’alignement islamiste sunnite qui, il y a environ un an, semblait en marche à travers toute la région, comme première conséquence des soulèvements populaires  dans le monde arabe.
Mais 2013 a constitué une année d’échec pour les Frères Musulmans qui ont perdu le pouvoir en Egypte et en Tunisie.

L’échec  de ce bloc a mis en évidence la troisième alliance dans la région, celle du bloc constitué par l’Arabie Saoudite, la Jordanie et les pays du Conseil de Coopération du Golfe, à l’exclusion du Qatar. C’est le bloc des monarchies conservatrices sunnites arabes qui n’ont pas été atteint par la vague d’agitation populaire dans le monde arabe. Les Saoudiens sont   terrifiés à l’idée d’un Iran nucléaire et de sa domination qui s’en suivrait dans le Golfe et les régions voisines.
Israël de son coté, consciente  de la menace iranienne, est devenu  de fait, un allié objectif et non déclaré de ce bloc dirigé par l’Arabie Saoudite.

Alors qu’au Moyen Orient tout le monde comprend  la nature de ce grand changement qui s’y opère, il n’en est pas de même en Occident .Il semble qu’aux  Etats-Unis et en Europe on  ne parvient  pas encore à saisir la nature de cette dynamique  en cours dans la région.
Le discours y demeure rempli d’espoirs vains et auto suffisant, d’une "nouvelle ère", qu’incarnerait le Président Rouhani d’Iran. On y est, bien sûr, focalisé sur le conflit palestino-israélien, insoluble et traînant en longueur et on y cultive surtout la nostalgie du "Printemps arabe", et l’espérance qu’une nouvelle vague de "manifestations démocratiques", est encore à venir.
 En attendant étant  simplement fatigués, on éprouve un certain désir de se désengager.

Les Saoudiens ont jusqu’ici plutôt bien manœuvré, en faisant bon usage de leur argent et de leur influence politique, contre les Frères Musulmans.Leur soutient à l'Egypte du Général Al-Sissi qui a permis le  succès de ce dernier, en est la preuve.
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Mais, contre les Iraniens, qui savent parfaitement utiliser le pouvoir des armes avec une grande efficacité, comme ils le démontrent, chaque jour, en Syrie, les monarchies sont dans une posture de faiblesse. Les Saoudiens peuvent agir dans l’arène politique, mais ont un palmarès assez faible en matière de montage d’insurrections.
Cela n’importait pas beaucoup à l’époque où ils faisaient  partie d’une coalition pro-américaine dans la région,. Oncle Sam s’occupait de tenir à bonne distance les "mauvais garçons". Mais actuellement  Oncle Sam n’est plus dans le coup.

Cela fait d’Israël, l’allié inavouable, le seul acteur, ayant à la fois la volonté et la capacité de déployer effectivement ses forces contre les Iraniens et leurs alliés, comme il l’a démontré, plus d’une fois, en franchissant l’espace aérien syrien, au cours de cette dernière année.

 Un conflit généralisé pour une domination régionale est donc à prévoir. Ce combat et ses conséquences fixeront ce que sera le Moyen-Orient dans l’ère qui suivra la longue Pax Americana qui  maintenait ,depuis 1973 dans la région, son efficace emprise,


Z.T.

* (Basé sur l’exposé de Jonathan Spyer au Centre des affaires internationales à Herzelia )




mardi 10 décembre 2013

L’OCDE félicite Israël pour ses performances économiques



Le Secrétaire Général de l’OCDE Angel Gurria en visite hier (9/12) en Israël a déclaré qu’Israël pouvait se prévaloir d’une croissance économique impressionnante, compte tenu des faiblesses de la conjoncture internationale.
En effet Israël enregistrera cette année un taux de croissance de l’ordre de 3.7-3.8% en comparaison d’une croissance moyenne de1.2% pour les pays de l’OCDE et une croissance négative dans la zone Euro.  
Le taux de chômage en Israël est au plus bas depuis 30 ans, 6%,alors que celui de l’OCDE est en moyenne de 8%, celui des EU de 7.2% et celui de la zone Euro 12% .
Il a également mentionné que le taux d’activité en Israël augmente régulièrement. De plus, l’exploitation de nouveaux gisements de gaz naturel a donné un élan supplémentaire au produit intérieur brut (PIB) au cours des derniers trimestres.
 Grâce à la réduction substantielle des dépenses publiques et aux mesures d’augmentation des recettes adoptées dans le cadre du dernier budget de l’État, les soldes budgétaires devraient se rapprocher en Israël des objectifs cette année et l’année prochaine. Cependant, il restera difficile de se maintenir sur cette trajectoire d’assainissement au‑delà de cette date. Dans le domaine monétaire, les achats de devises ont repris, et des mesures "macro prudentielles" ont été nécessaires pour circonscrire les risques financiers liés à l’emballement du marché du logement.
 Mr. Gurria n’a pas manqué évidemment de souligner qu’il était nécessaire qu’Israël agisse pour arriver à une meilleure cohésion et intégration économique  des couches sociales restées quelque peu en marge du tissu économique comme les ultra orthodoxes et la population arabe.

…..Il est regrettable que les Medias en Israël n’en disent pas grandes choses, occupés qu’ils  sont par les ragots sur la demeure du PM à Césarée.

Z.T

samedi 23 novembre 2013

Encore et toujours ce double langage palestinien trompeur.



Encore et toujours ce double langage palestinien trompeur.

Le Président Hollande a semble-t-il écouté  avec satisfaction Mahmoud Abbas qui le recevait dernièrement  à Ramallah, parler à mainte reprises  "de paix". Il lui adressa à cette occasion un satisfecit retentissant, lui accordant des aides supplémentaires, annonçant l’ouverture d’un Lycée français à Ramallah, la tenue d’une nouvelle Conférence de donateurs à Paris en début d’année prochaine, une Conférence de Dunkerque, placée sous son parrainage, de jumelage entre villes européennes et villes palestiniennes fin novembre.

Est-ce tout cela mérité à juste titre ? Le Fatah, le parti de M. Abbas et l’Autorité palestinienne qu’il dirige, ainsi que tous  les responsables palestiniens en générale parlent un tout autre langage de  haine et de violence .Ils tiennent  un discours résolument antisémite et anti-israélien lorsqu’ils s’expriment en interne et en arabe.

Le PMW ( Palestinian Media Watch), l’a signalé  une fois de plus, en traduisant et mettant en ligne la déclaration faite le 10 novembre par le chargé des communications du Fatah au Liban, déclaration reprise par la télévision officielle palestinienne, dans laquelle il affirmait "qu’Israël est l’entité raciste, l’ennemi de toutes les nations du monde,...responsable partout de l’insécurité parce qu’Israël existe dans le but de créer des conflits, des conflits sectaires et ethniques, au Moyen-Orient".

Ce message prétendant que les Juifs sont l’ennemi de l’humanité n’est guère nouveau, note PMW qui donne d’autres exemples de ce type de discours : celui de poèmes récités à la TV officielle palestinienne par des fillettes qualifiant les Juifs de "créatures les plus mauvaises,de singes barbares, et de misérables porcs " ou celui d’un magazine pour enfants de l’OLP encensant Hitler pour avoir tué des Juifs. C'est encore l’exemple du responsable palestinien Jibril Rajoub, ancien chef des renseignements intérieurs palestiniens, membre du Comité central du Fatah, dirigeant de la Fédération de Football et du Comité olympique palestiniens, affirmant en mai dernier que les Israéliens " sont des criminels et des bourreaux...il a été révélé qu’Israël est un corps étranger et menaçant qui menace l’indépendance de la région, menace la paix dans le monde et menace les valeurs et les intérêts du monde". Discours repris par la télévision officielle palestinienne le 23 mai 2013.

On trouve quantité d’autres exemples sur le site de PMW dans la rubrique consacrée à la diabolisation d’Israël et des Juifs et le refus même de leur existence. Ceci sans parler des manuels scolaires  qui inculquent aux jeunes palestiniens la haine des Juifs qu'il faut se battre pour qu'Israël disparaisse.Le Premier Ministre Netanyahu a très dernièrement attiré l'attention du Secrétaire d'Etat américain Kerry sur ce fait...mais il semble bien que ce fut en vain.

On ne cesse donc de se demander pourquoi la France et les pays occidentaux semblent encore ignorer cette réalité de la véritable position palestinienne dans le conflit et adoptent à son égard une attitude critique  vis-à-vis d’Israël, substituant à l’analyse des véritables racines de ce conflit, une structure de pensée pertinente aux universaux occidentaux en vogue, à savoir: colonialisme, invasion, occupation, violation des droits de l’homme etc.

On l'a maintes fois affirmé: Aucune paix n'est possible dans notre région tant que le Monde occidental se maintient dans cette position et ne s'attelle pas à dénoncer et à combattre la véritable raison du conflit, à savoir le refus palestinien d'accepter l'existence même d’Israël.

 Z.T.

vendredi 22 novembre 2013

Réaction à l’insistance de CNN de parler de "territoires occupés"


Réaction à l’insistance de CNN de parler de "territoires occupés"

Pour répondre à la question de la journaliste Christiane Amanpour, (CNN le 18 Nov. 2013)  quant à la pertinence de l’annonce de la construction de 24.000 nouveaux logements, au-delà de la Ligne Verte, donc, selon la journaliste, dans les "territoires occupés", Naftali Bennett,Ministre israélien de l'économie, montre à la journaliste (et à la caméra) une pièce de monnaie juive datant de l’an 66 donc ancienne de 2.000 ans, ajoutant :
"Puisque vous répétez ce terme de “territoires occupés”, je dois vous faire remarquer que c’est là, une pièce de monnaie, qui provient de Jérusalem", et.avant même que la journaliste ne lui coupe à nouveau la parole, insistant que  "c’est un terme international ", M. Bennett  reprend :
“ Je sais, et je ne l’accepte pas. Parce que cette pièce, où il est écrit en hébreu  Liberté de Sion, était utilisée par les Juifs, à Jérusalem, il y 2000 ans, dans l’Etat d’Israël, exactement là, dans ce que vous appelez les "territoires occupés"… Peut-on occuper sa propre Maison ? ».

Et de poursuivre : “…Maintenant, pour répondre à votre question, au-delà de la Ligne Verte, il y a 700.000 Israéliens,dans de très vastes villes et région d’habitation, et ils ont besoin de disposer des mêmes droits et services que tout autre Israélien, et nous nous sommes engagés à continuer d’apporter ces services à cette population.
Le développement des communautés à cet endroit, n’est pas, en soi, une entrave à la paix. Il n’y a que 7% de la totalité de la Judée Samarie,de la  West Bank,  qui fassent l’objet de ces aménagements .Autrement dit à ce jour, 93% de la Cisjordanie restent totalement ouverts, aussi personne n’est en train de stopper ou de se mettre en travers du chemin de la paix »

“Si les Palestiniens veulent la paix, ils n’ont qu’une chose simple à faire , reconnaître Israël comme la Patrie du peuple Juif, c’est tout.
Mais s’ils ne le font pas, s’ils ne reconnaissent pas Israël comme la Patrie, le foyer du peuple juif, à quel genre de paix peuvent-ils prétendre ? ».

Z.T.

mercredi 13 novembre 2013

Les Russes et la "fiction palestinienne".



  Les Russes et la "fiction palestinienne".

Le Roumain Ion Mihai Pacepa ancien chef de la Securitate roumaine était le fonctionnaire le plus haut placé des services d'espionnage de l'ancien bloc soviétique. Il est aujourd’hui citoyen américain. Dans son livre "The Kremlin Legacy" il note entre autres : 

"Un jour nous avons été convoqués à une réunion conjointe du KGB, à Moscou. Le sujet était d’importance : il s’agissait de redéfinir la lutte contre Israël, considéré comme un allié de l’Occident dans le cadre de la guerre que nous menions contre lui.
La guerre arabe pour la destruction d’Israël n’était pas susceptible d’attirer beaucoup de soutiens dans les mouvements pour la paix, satellites de l’Union Soviétique. Il fallait la redéfinir.
L’époque était aux luttes de libération nationale. Il fut décidé que ce serait une lutte de libération nationale : celle du  peuple palestinien. L’organisation s’appellerait OLP : Organisation de Libération de la Palestine. Participaient à
cette réunion des membres des services syriens et des services égyptiens. Les Syriens ont proposé leur homme pour en prendre la tête, Ahmed Choukairy, et il fut choisi.
Les Egyptiens eux avaient leur candidat : Yasser Arafat. Quand il apparut que Choukairy ne faisait pas l’affaire, il fut décidé de le remplacer par Arafat, et, explique Pacepa, celui-ci fut façonné : costume de Che Guevara moyen-oriental, barbe de trois jours de baroudeur. Il fallait séduire nos militants et nos relais en Europe."

Plus de quarante ans après, cette opération de séduction apparaît avoir été un net succès, ceci d'autant plus que la guerre des six jours en 1967 et ses conséquences sont venus renforces la création de ce mythe du "peuple palestinien".
 Cependant selon de nombreux  spécialistes du Proche Orient, cette fiction palestinienne éclatera en lambeaux et ne tiendra pas le coup à la création d'un état palestinien.

Ce dernier  sera pris d’assaut par les djihadistes avant même que son drapeau ne soit hissé. N’assistons nous pas de nos jours  à la désintégration des états arabes, créés artificiellement en 1916 par l’accord Sykes- Picot ?
Un nouvel état palestinien ne pourra à fortiori, échapper  à ce sort. Aujourd’hui déjà ce « peuple palestinien » a éclaté en différents  groupes : les islamistes affilés au Frères Musulmans tel le Hamas et ceux à l’intérieur et à l’extérieur du Fatah.

Z.T.  
 
           
 
 
     
 








 


 
           
 
 
     
 








 

 
 
           
 
 
     
 








 
 
     
 








 

lundi 28 octobre 2013

Christianisme et Judaisme

Ci bas un exposé de l’ Abbé Alain Arbez ,prêtre à Genève,  sur les liens profonds qui unissent  le Judaïsme et Israël à l’Eglise chrétienne ainsi qu'une analyse historique des véritables raisons du conflit palestino israélien .  Z.T.   


L’Eglise du Christ est enracinée dans le judaïsme

Cet éclairage théologique et historique élémentaire fait encore trop souvent défaut à de nombreux Chrétiens, peu conscients du fait que l’Eglise du Christ est enracinée dans le judaïsme, et que, comme l’a rappelé maintes et maintes fois le pape Jean Paul II au cours de ses 28 ans de pontificat, le destin du christianisme est intimement lié à celui du judaïsme. Benoît XVI puis François ont repris le même flambeau, montrant ainsi que les remises à jour de Vatican II sont irréversibles.
Quand les Chrétiens peinent à reconnaître la réalité incontournable de l’Etat d’Israël sous sa version moderne comme prolongement historique de la promesse de la terre au peuple élu, ils ne respectent pas l’identité spirituelle et culturelle de leurs frères juifs déjà tant éprouvés au cours des siècles. De plus, ils scient de manière suicidaire la branche sur laquelle ils sont greffés ! Car le christianisme n’est pas un état d’âme humaniste flottant au gré d’idéologies du moment, c’est une religion, profondément ancrée dans l’histoire du judaïsme, et en dehors duquel elle n’a aucun sens.

Israël, un îlot de démocratie depuis toujours menacé par ses voisins

Il faut admettre que les événements du Proche-Orient, tels qu’ils sont continuellement relatés par les médias occidentaux, brouillent toujours davantage la perception, par les Chrétiens, de ce double enjeu de la survie d’Israël, pour les juifs d’abord, pour les chrétiens ensuite. Israël est un îlot de démocratie, depuis toujours menacé par ses voisins.
Pour comprendre quelque chose à la géographie de cette région, il faut regarder l’histoire. Pour s’y retrouver, entre positions israéliennes/juives et revendications palestiniennes/islamiques, il faut repréciser qui est qui, et qui fait quoi.
A suite des circonstances de l’histoire de ces vingt derniers siècles en Terre sainte, voici que deux peuples se réclament d’une même terre. Israël/Palestine.
A quoi cela correspond-il?
Il faut d’abord rappeler en préalable que si l’on parle des Israélites et d’Israël depuis 3500 ans, il n’a en revanche jamais existé d’état palestinien…
Les cartes géographiques actuelles de divers pays arabes et musulmans, (y compris dans les livres scolaires des élèves des Territoires sous autorité palestinienne) mentionnent le nom de PALESTINE pour toute la région qui va de la Méditerranée au Jourdain; et Israël n’y figure pas! …
Cette affirmation récente et englobante de la palestinité résiste-t-elle à une analyse historique ?

La Bible

Le nom d’Israël gravé sur la stèle du pharaon Meneptah, successeur de Ramsès II, nous ramène à 1200 avant notre ère.
Cet indice archéologique est important pour comprendre la suite, car cela signifie qu’un ensemble de populations vivant en terre de Canaan, devenue Eretz Israël pour s’affranchir de la tutelle égyptienne, a émergé comme réalité politique sous la forme d’une confédération de tribus sémitiques.
Un peuple hébreu autochtone, itinérant, déjà près de dix-huit siècles avant notre ère, avec Abraham, était donc présent dans le pays de Canaan. La dynamique d’une alliance entre Dieu, son peuple et sa terre avait donné la paix pour seule ambition à cet Israël en gestation, autour d’une éthique authentiquement pionnière par rapport aux civilisations environnantes, mais aussi grâce à un culte original, en lutte permanente contre les fausses divinités.
Ainsi, lorsque nous ouvrons la Bible, premier ou nouveau Testament, nous voyons qu’il y est question du pays des Juifs, de la Judée, d’Eretz Israël, et de pays voisins infiniment plus puissants et constamment envahisseurs. Mais l’appellation « Palestine » n’apparaît nulle part !

Les Philistins

Les Philistins sont des navigateurs venus des îles de la mer Egée
Le terme moderne « Palestinien » vient de « Philistin »; c’est sous ce nom que la Bible évoque des populations étrangères localisées dans une bande de terre côtière étroite, recouvrant à peu près l’actuelle Gaza. Les Philistins de l’antiquité sont des navigateurs venus des îles de la mer Egée ; c’est-à-dire des Grecs. Leur langue est une langue indo-européenne, pas une langue sémitique. Les Palestiniens d’aujourd’hui qui revendiquent depuis 1967 la palestinité peuvent difficilement être les descendants de ces anciens Philistins, mais sont plutôt issus de populations arabes et turques ne remontant de loin pas jusqu’à cette époque antique.

Yehuda

La première mention de Palestine, ou Philistie, contrée peuplée de Philistins, remonte à Hérodote, quelque cinq siècles avant notre ère, mais cela ne vise en aucun cas l’ensemble du territoire des Juifs : celui-ci reste appelé pour la partie nord : Israël, et pour la partie sud : Yehuda, Judée, Juda, c’est-à-dire pays des Juifs, dans les édits et sur les pièces de monnaie frappées par les gouverneurs perses au 4ème siècle avant JC.

Judea Capta

Absurdité anachronique de ces catéchismes qui parlent de « Jésus sur les chemins de Palestine »
Il y a deux mille ans, à l’époque de Jésus de Nazareth et de ses disciples, tous Juifs, personne ne parle de « Palestiniens ». On ne connaît que les Philistins, peuple guerrier ennemi d’Israël, venu de la mer, pas du désert.
(D’où l’absurdité anachronique de ces catéchismes qui nous parlent de « Jésus sur les chemins de Palestine »… Cela concorde avec le mythe d’un Jésus palestinien, en harmonie avec le Coran, qui considère Jésus comme un prophète musulman ! Or Jésus est né juif d’une mère juive à Bethléem de Judée, il est mort juif à Jérusalem, et pour les Chrétiens il est Fils de Dieu.)
L’inscription est « Judea capta », la Judée conquise ; ce n’est pas « Palestina capta »
En 70 de notre ère, Titus, fils de l’empereur Vespasien, détruit le Temple de Jérusalem et réprime brutalement le peuple juif. A cette époque, on trouve des pièces romaines représentant une femme juive en deuil, sous un palmier, symbole de la Judée : l’inscription est « Judea capta », la Judée conquise ; ce n’est pas « Palestina capta »…

Palestina :

C’est après la deuxième révolte juive contre Rome, en 135, que l’empereur Hadrien débaptise la Judée pour l’appeler Palestina, (du nom de la bande côtière philistine), tout comme il change, également, le nom de Jérusalem, qu’il a fait raser, en Aelia Capitolina ; Si Rome interdit provisoirement aux Juifs l’accès à leur capitale millénaire Jérusalem, dans le reste de la Judée/Palestine la majorité de la population reste néanmoins juive, malgré la présence de quelques colons grecs et romains, et elle peut continuer à vivre et à pratiquer ses coutumes sur sa terre ancestrale Eretz Israël.
….. Il est clair qu’Eretz Israël a une place centrale dans la Bible qui est commune aux Juifs et aux Chrétiens, et Jérusalem y est citée six cent fois. « Que ma langue reste attachée à mon palais si je t’oublie, Jérusalem »! dit le psalmiste.

Les Chrétiens sont donc eux aussi directement concernés par le sort réservé à leurs frères aînés juifs, ainsi que par l’avenir de cette région unique au monde, appelée terra sancta.

vendredi 11 octobre 2013

Le Hamas et le Hezbollah contraints de renoncer à la "lutte armée" ?

 Le Hamas et le Hezbollah contraints de renoncer à la "lutte armée"  ?

Le discours actuel des Arabes de Gaza et de ceux du  Liban semble  indiquer qu’une tendance nouvelle ait émergée au cours des six derniers mois, avec des conséquences capitales pour la sécurité d’Israël et ses défis stratégiques dans la région.

Il semble en effet qu’à la suite du “Printemps arabe”,le Hamas et le Hezbollah ont perdu l’essentiel de leur pouvoir politique, en perdant  le soutien de l’opinion publique arabe, (en premier lieu celui de l’Egypte pour le Hamas) ainsi que celui intérieur de leurs populations. On a donc assisté à un détournement optique de ces sociétés civiles arabes, des problèmes extérieurs vers ceux intérieurs  plus préoccupants.

Le nationalisme et l’Islamisme sont remplacés par une demande de démocratisation, de droits civils et de liberté Cela d’autant plus que ces sociétés  ont fait l’expérience de l’échec de leurs luttes violentes et terroristes contre Israël, et sont devenues désormais  plutôt avides de changements dans le domaine des structures politiques et sociales.

Comme le reflète le discours actuel des médiaux sociaux, les Arabes de Gaza et ceux du Liban ne croient plus dans la lutte violente comme moyen légitime capable d’être couronné de succès pour l’accomplissement de leurs objectifs nationaux et de ceux liés aux réformes politiques et socio-économiques souhaitées.

L’analyse des recents courants d’opinion  menée sur plus d’un million d’arabe de Gaza (approximativement 35% de la population)  et sur un demi million de Libanais (15% de la population), révèle que, pour la première fois, "l’ennemi  intérieur", le Hezbollah et le Hamas, est perçu comme plus dangereux et préocupant que celui "de l’extérieur", Israël.

Voir l'article détaillé sur ce sujet d'Orit Perlov publié par l'INSS :


Z.T.


jeudi 26 septembre 2013

Sur les négociations avec les Palestiniens Sur les négociations avec les Palestiniens

 Sur les négociations  avec les Palestiniens

Au cas où vous n’auriez pas encore vu l’interview donné dernièrement au Jérusalem Post par le Ministre Steinitz sur le sujet, voici certaines de ses remarques qui me semblent tout à fait pertinentes : 

 "….J’espère me tromper, mais les intentions de Mahmoud Abbas me paraissent douteuses. On a bien vu le temps et les pressions qu’il lui a fallu pour accepter de retourner à la table des négociations. Il y a également autre chose. Alors même que nous parlons de ces pourparlers, que la ministre de la Justice Tzipi Livni et le négociateur palestinien Saeb Erekat se sont rendus à la Maison Blanche pour se dire des belles choses en anglais, l’incitation à la haine contre Israël, contre ses citoyens et contre les Juifs, ne fait qu’empirer. L’antisémitisme progresse, non pas à Gaza dans les écoles du Hamas. Non ! En Cisjordanie, dans les écoles et les médias d’Abbas.

Mon ministère surveille l’incitation à la haine palestinienne et publie un rapport tous les 6 mois. La semaine dernière, je l’avais sous les yeux. Vous lisez cela et vous avez envie de tout laisser tomber. On se dit : comment peut-on tenir des négociations de paix et parler de coexistence ? Tout ce qui se dit entre les lignes dans les livres d’écoles d’Abbas, c’est qu’un jour Israël disparaîtra et que les Palestiniens retourneront à Haïfa, à Jaffa, à Beersheva, à Tibériade, Safed, Eilat, Beit Shéan et Ashdod. Pendant que nous négocions, ils éduquent leurs jeunes générations à la haine d’Israël, à l’idée qu’en fin de compte les Juifs seront éliminés de Palestine, du Proche-Orient ou éliminés tout court. C’est cela le sous-texte. Et parfois, c’est même dans le texte.

Lorsqu’on évoque cela avec d’autres, par exemple des diplomates européens, on s’entend répondre qu’ici aussi certains parlent du Grand Israël ou que certains rabbins tiennent des réponses racistes. Cette réponse me met hors de moi. C’est un ministre des Affaires étrangères que je ne nommerai pas qui m’a dit cela. J’ai été très clair : c’est un mensonge et une déformation de la réalité. Je ne dis pas que l’on ne peut pas trouver quelques exemples en Israël, des extrémistes qui tiennent des propos extrêmes contre les Arabes. Mais vous ne trouverez pas d’appel à l’extermination des Arabes ou de la Palestine dans notre système scolaire, dans les manuels ou les sites Internet. C’est une différence capitale.
- Si telle est la tendance actuelle, y a-t-il une raison de penser que les pourparlers réussiront ?

C’est une très bonne question. Lorsque le Premier ministre Binyamin  Netanyahou reçoit des visites de l’étranger, il dit toujours, et avec raison, qu’il est important de comprendre la nature du conflit. La source du conflit israélo-palestinien, ce n’est pas les implantations, la frontière ou l’occupation. Pourquoi ? Parce que ce conflit a commencé il y a 100 ans, alors qu’il n’y avait pas d’implantations en Judée-Samarie.
Il mentionne toujours que dans les années 1930, le grand mufti de Jérusalem, le leader palestinien dominant d’alors, soutenait ouvertement les nazis, affichait la croix gammée à Jérusalem, avait voyagé à Berlin pour rencontrer Hitler.

Après le procès de Nuremberg, on a appris qu’ils avaient même évoqué l’extermination des Juifs lors de cette rencontre et que le mufti avait encouragé Hitler dans cette voie.
L’antisémitisme et le refus de reconnaître les droits fondamentaux des Juifs ont commencé bien avant l’« occupation » de 1967. Les Palestiniens ont refusé de reconnaître notre existence après le plan de partage de 1947, et il y a eu de nombreux actes terroristes jusqu’en 1967. C’est pourquoi la question est surtout de savoir si Mahmoud Abbas et le peuple palestinien sont prêts à un compromis historique. Compromis où ils reconnaîtraient non seulement Israël, mais aussi le droit d’Israël à exister. On ne peut reconnaître ce droit sans reconnaître l’existence du peuple juif et son droit à posséder un pays qui lui est propre.

A l’heure actuelle, Abbas ne reconnaît pas le droit d’Israël à exister. Il reconnaît que l’Etat existe, à la manière des Iraniens (même ceux qui veulent vous exterminer sont bien obligés de reconnaître que vous existez, puisqu’on ne peut pas détruire ce qui n’existe pas). Mais Abbas reconnaît-il le peuple juif ? Non. En général, il ne dit même pas le mot « juif » ou « peuple juif ». Si on le pousse dans ses retranchements, en anglais, il dira qu’il y a une religion juive ou des gens qui pratiquent la religion juive. Car s’il reconnaissait le peuple juif, alors ce dernier aurait peut-être les mêmes droits que le peuple palestinien. Et où est donc la patrie de ce peuple juif ?

- Pensez-vous que tout cela peut changer dans les 9 mois alloués aux négociations en cours ?

Je ne sais pas. Je pense que cela aurait dû arriver au début des négociations, ou même avant. Nous ne voulions pas fixer de préconditions, mais je pense que la reconnaissance mutuelle est une précondition à tout dialogue authentique. Il faut d’abord se reconnaître mutuellement et ensuite élaborer des solutions.
Aujourd’hui la situation est la suivante : nous avons reconnu le peuple palestinien, ses droits fondamentaux, y compris ses droits nationaux, mais les Palestiniens n’ont pas reconnu le peuple juif et ses droits fondamentaux....."


Z.T.

jeudi 19 septembre 2013

L’Arabie Saoudite préoccupée par la "capitulation" occidentale dans l'affaire syrienne.

L’Arabie Saoudite préoccupée par la "capitulation" occidentale dans l'affaire syrienne. 

Tout en gardant l'anonymat ,un membre de la famille royale saoudienne a dernièrement fait entre autres les remarques suivantes au sujet de l’affaire syrienne. C’était  durant un entretien avec Mordechai Kédar, un journaliste israélien ami :    

" …. Grâce à un soutien financier intensif aux forces  rebelles en Syrie, l’Arabie Saoudite a réussi  à mettre Assad dans une situation militaire et une tension telle qu’elle l’a poussé à utiliser des armes chimiques apocalyptiques le 21 août, car Damas étaient sur le point d’être conquise.
En effet, entrées par un pays voisin, des forces entraînées, armées et équipées par l’Arabie saoudite se trouvaient le 20 août dans la banlieue Est de Damas. Assad a alors compris que s’ils ne détruisaient pas ces troupes, ensemble avec les civils qui servaient de bouclier humains, au moyen de gaz, ils allaient s’emparer des institutions gouvernementales, ce qui signifiait pour lui la fin de son règne et de sa vie.

Les Saoudiens ont donc vu leur victoire leur échapper au dernier moment par Assad qui a utilisé des gaz. C’est la raison pour laquelle ils sont si en colère contre Assad et contre l’Occident qui n’a pas agi immédiatement comme ils l’auraient voulu sans débat, sans votes, sans Congrès et sans Parlements. Ils soupçonnent Obama de n’avoir jamais voulu agir en Syrie et que tous ces discours enflammés sur les lignes rouges à ne pas dépasser n’étaient que des paroles qu’il n’avait pas l’intention de mettre en pratique.
 
…..Ils ont entendu les paroles du Président iranien « modéré, réformiste » quand il a déclaré cette semaine que l’Iran n’abandonnerait pas un iota sur ses droits nucléaires. Il attribue cette déclaration à l’attitude de faiblesse des Occidentaux dans la question syrienne. En fait l’Iran ignore complètement les Etats-Unis.

…. l’Iran est le grand gagnant du fiasco syrien, elle récolte les fruits de son succès en Irak car les milliers d’Américains qu’elle a tués en Irak entre 2003 et 2010 empêcheront les États-Unis d’intervenir en Syrie comme ils lui ont permis d’avoir un contrôle illimité sur l’Irak et la Syrie. Les Gardiens iraniens de la révolution se battent avec Assad en Syrie bien que ce soit une violation des résolutions du Conseil de sécurité et cela dans l’indifférence générale .


La famille régnante d’Arabie Saoudite est très préoccupée par la faiblesse occidentale vis-à-vis de la Syrie aujourd’hui qui reflète la façon dont l’Occident réagira si l’Iran nucléaire attaque l’Arabie Saoudite et les autres pays du Golfe ; c’est un test qui montre que les pays occidentaux n’auront ni la force ni le courage de sortir de leur passivité pour soutenir l’Arabie Saoudite quand cela se produira...."
 
Z.T.

lundi 9 septembre 2013

Des données encourageantes concernant Israël


Des données encourageantes concernant Israël *

l’INSS (The Institute for National Security Studies) a récemment publié un sondage  révélant que 93 pour cent des Juifs israéliens sont fiers d’être israéliens, estimant que la situation en Israël  n’a jamais été aussi bonne et cela se basant entre autres sur les données suivantes.

- Pour maintenir le renouvellement de la population d’un pays, les femmes doivent donner naissance à 2,1 enfants. Avec un taux de natalité de 2,65 enfants par femme, Israël est le seul pays avancé dépassant ce seuil de "remplacement" de la population.

- Pendant la récession des années 2008-2012, Israël a bénéficié d’une croissance de 14,5 pour cent du produit intérieur brut, enregistrant ainsi le taux de croissance économique le plus élevé de tous les pays de l’OCDE. Israël investit 4,5 pour cent de son PIB dans la recherche et le développement, soit le taux le plus élevé de tous les pays. Sa contribution mondiale dans les domaines de la technologie et de l’innovation est considérable.

- En raison des récentes découvertes de gaz et de pétrole Israël est, au dire de nombreux commentateurs, en voie de devenir "un des pays  riches du monde",avec des ressources qui renforceront sa  position  au niveau mondial.

- La Syrie et l’Égypte étant confrontées à des problèmes internes, la menace que ces deux pays représentaient à une certaine époque pour l’existence d’Israël, a pour le moment pratiquement disparu. Grâce à des stratégies novatrices, les attaques terroristes ont été pratiquement éliminées, de plus Tsaal,l'armée isrélienne, est de loin la plus forte et la plus efficace de la région.

- INSS estime que "l’écart entre la puissance d’Israël et celle de ses voisins arabes ne cesse de grandir".Même le dossier nucléaire iranien s’avère moins terrible qu’il n’y paraît. Étant donné la puissance tellement plus destructrice de l’arsenal nucléaire israélien et son système de missiles défensif en pleine croissance. Un échange de tirs nucléaires causerait certes de lourds dommages à Israël mais détruirait la nation iranienne.

- Dans les enquêtes d’opinion publique aux États-Unis, première puissance mondiale et principal allié d’Israël, Israël jouit d'un soutien 4 fois plus grand que celui accordé aux Arabes Palestiniens.

- Les tensions entre Ashkénazes et Séfarades ont baissé avec le temps en raison des mariages mixtes et des  interpénétrations culturelles. La question de la non-participation des Orthodoxes à l’effort national  est finalement en cours de traitement.

Les antisionistes et antisémites, les Palestiniens et les islamistes, les partisans d’extrême droite et d’extrême gauche devraient donc comprendre qu’ils sont  en train de mener contre Israël une bataille perdue d’avance.  L’État juif est en train de sortir gagnant de cet affrontement, car, comme le dit  en conclusion l’INSS, "le temps joue incontestablement  en faveur d’Israël". 

Le Directeur de l’INSS, le Prof. Ephraim Inbar, conclut cette étude en soulignant qu’Israël après 65 ans d’existence est sans nul doute "l’histoire d’une réussite peu commune". Un brillant avenir lui est réservé s’il persévère durant les futures générations à être guidé par l’esprit et la foi sioniste et à agir avec prudence dans l’arène internationale.
La paix lui serait certes bénéficiaire mais elle ne constitue pas une condition impérative pour assurer la continuité de son existence et de sa prospérité.

Z.T.

*Tiré des publications de l'INSS et de "Washigton Time"

samedi 7 septembre 2013

Un récent rapport de l'ONU sur le M.O. reste malgré tout axé sur Israël

Un récent rapport de l'ONU  sur le M.O. reste malgré tout axé sur Israël

On apprend que le Conseil de sécurité de l’ONU s’est vu exposer dernièrement , un rapport sur la situation au Moyen Orient. Alors qu’en Syrie on tuait à l’arme chimique et que les rues du Caire étaient le théâtre d’affrontements, la cible principale de ce rapport restait, encore et toujours, Israël. !

C’est ainsi, le monde Arabe est à feu et à sang, on tue à Damas, au Caire, les islamistes sévissent à Tunis et à Benghazi, l’Iran continue son programme nucléaire mettant en danger l’Occident, l’Irak est l’objet d’un guerre entre chiite et sunnite, le Hezbollah perpétue des attentats au Liban, mais la seule préoccupation de l’ONU est comme toujours Israël et les « pauvres » palestiniens !

Quand on sait que plus de 80 % des résolutions de l’ONU sont consacrées à condamner Israël on ne s’étonne plus de l’absence d’analyses objectives de la situation dans la région dans ce genre de rapports qui, quoiqu’il en soit, se voient obligés de pointer en permanence un doigt accusateur sur Israël. Les horreurs véritables  dans les autres pays voisins passent sous silence et restent sans intérêt.... des juifs n’y étant pas impliqués.

En réaction à ce rapport une lettre de protestation a été adressée le 28 août 2013 à la Présidente du Conseil de sécurité par le Représentant permanent d’Israël auprès de l’ONU ,Ron Prosor où il mentionnait entre autres :

"Plus de 100 000 hommes, femmes et enfants ont été massacrés et plusieurs millions ont fui leur domicile. Au moment où le Sous-secrétaire général établissait son rapport d’août, le régime était accusé d’avoir utilisé des armes chimiques contre ses citoyens. Pourtant, seuls quelques paragraphes du rapport ont été consacrés au chaos qui règne en Syrie. Alors que les troubles et l’agitation règnent de Téhéran à Tunis, l’essentiel du rapport sur le Moyen-Orient est axé sur Israël et les Palestiniens."....et d'y relever, de surcroît, les nombreuses exagérations et fausses informations qu'il contenait.

Z.T.

 

mardi 3 septembre 2013

Le roi de Jordanie inquiet des remous qui agitent la région.



A l’heure où les conflits se multiplient dans le monde musulman, le roi de Jordanie Abdallah II a tiré la sonnette d’alarme contre les risques de destruction de l’Islam.
 C’était il y a quelques jours, lors d’une Conférence interreligieuse à Amman, rassemblant une centaine de dignitaires religieux sunnites, chiites et chrétiens, en provenance de 35 pays.

 Le roi de Jordanie a averti  que les violences ethniques et sectaires qui secouent les pays arabes, pourraient conduire à la « destruction » du monde musulman.
La guerre civile chez son voisin syrien, qui prend une tournure de plus en plus violente, inquiète spécialement la Jordanie. Le roi jordanien craint en effet que les combats traversent la frontière commune.

"Cette conférence se positionne dans le cadre de nos appels répétés pour rejeter et mettre fin à la violence intra religieuse, sectaire et ethnique, qui mènera assurément à la destruction du monde islamique", a déclaré Abdullah II.
Il a mis en garde contre le "danger de manipuler la religion à des fins politiques et de semer les graines de la division ethnique et religieuse, remplie de haine", appellant les Musulmans à respecter la Démocratie.

Dans ces propos du monarque jordanien on perçoit également,me semble-t-il, une certaine inquiétude pour son propre avenir.

Z.T.