lundi 26 novembre 2012

Où en sont les Palestiniens aujourd’hui ?

A la veille de la tentative palestinienne d’obtenir  le statut d’Etat non membre à l’ONU, il est important de souligner et de faire constater à tout observateur  objectif  qu’aujourd’hui  la moitié des territoires palestiniens, la bande de Gaza, est sous le contrôle du mouvement terroriste Hamas, et que l’autre moitié, la Cisjordanie, est, pour ce qui est des zones A et B, sous celui d’un leader , Mahmoud Abbas qui use de toutes les manoeuvres possibles pour éviter des négociations directes auxquelles Israël ne cesse de l’inviter.

 On peut comprendre qu’étant donné cette division croissante entre Hamas et Autorité palestinienne, entre Gaza et la Cisjordanie, Mahmoud Abbas ne peut revenir à la table des négociations comme représentant de tous Palestiniens  pour parvenir à l'établissement d'un Etat. Ceci d’autant plus que  les grandes institutions financières estiment que les infrastructures palestiniennes ne permettent pas la création d'un état viable.

Pour essayer de faire face à cet état de fait qui cause une déception grandissante des Palestiniens, Mahmoud Abbas s’est donc engagé dans une guerre contre Israël par la voie de la diplomatie : Obtenir le statut d’Etat observateur non membre à l’ONU lui permettant surtout de poursuivre Israël pour ses "crimes"  devant les juridictions internationales.  

Mais on est évidemment en droit de se demander  de quel Etat palestinien s’agit-il ?
 Les spécialistes en droit international nous font remarquer que selon la Convention  de Montevideo de 1933 sur les droits et devoirs des Etats (reconnue comme part du droit international coutumier), un Etat en tant qu'entité du droit international doit posséder les éléments suivants :
-une population permanente,
-un territoire défini,
-un gouvernement unique et fonctionnel,
-la capacité d'entrer en relation directe avec les autres états.

Ces conditions sont à la rigueur  remplies par la bande de Gaza séparément ou une partie de la Cisjordanie (les zones  A et B),  séparément, mais certainement pas par l’Etat imaginaire que veulent soumettre les Palestiniens à l’ONU. Un sois disant Etat  qui comprendrait la bande de Gaza, toute la Cisjordanie y compris la zone C (contrôlée selon l’accord d’Oslo par Israël) ainsi que Jérusalem. Cet Etat imaginaire que les Palestiniens voudraient soumettre à la reconnaissance de l’Assemblée de l’ONU  n’ayant ni un gouvernement fonctionnel ni un territoire défini et reconnu, ne répond  donc d’aucune manière aux conditions de la loi internationale.

 Il est clair par concéquent que cette démarche palestinienne à l’ONU,  même si elle aboutissait, ne changera en rien la  vie quotidienne des Palestiniens. Elle ne leur causera en fin de compte  que frustration et désillusion, surtout devant la possibilité qu’Israël puisse décider de prendre à son tour des mesures unilatérales.
Cela ne pourra qu’attiser dangereusement les passions au risque de provoquer chez eux un relent de violences ce qui serait dévastateur, compte tenu de la situation très fragile de l’Autorité palestinienne  qui vient d’être confrontée à une vague de contestation sociale.

Les pays occidentaux et même ceux du groupe des "non alignés", devraient donc réfléchir par deux fois avant de soutenir la démarche palestinienne à l’ONU qui, en fin de compte, va à l’encontre de  l’objectif souhaitable  de parvenir à l'établissement d'un Etat palestinien au côté de l’Etat d’Israël, objectif  qui ne peut être obtenu que par la voie de négociations directes.

Z.T.

samedi 10 novembre 2012

Les soit disant "critiques" de Hollande à l’égard de Netanyahu : une pure invention

Les soit disant "critiques" de Hollande à l’égard de  Netanyahu : une pure invention  

Incités sans doute par l’atmosphère préélectorale existant déjà en Israël, certains journalistes israéliens se sont empressés de reprendre,sans nulle vérification, une rumeur publiée dans le  Canard Enchaîné  selon laquelle François Hollande aurait, en privé, critiqué le comportement de Benjamin Netanyahu lors de sa visite en France.
Ce journal rapportait dans son édition du 7 novembre que le président François Hollande aurait jugé "pas correct" que le dirigeant israélien ait transformé en "meeting électoral" la cérémonie à Toulouse en hommage aux victimes juives de Mohamed Merah.

Or il s’avère ,et cela a été confirmé par des sources sérieuses, qu’il s’agit là d’une pure invention orchestrée par des fonctionnaires du Quai d’Orsay qui ont veillé à souffler à l’oreille du Canard cette "information" pour ternir l’image positive de la rencontre Benjamin Netanyahu – François Hollande.

 "François Hollande n’a jamais tenu ces propos, ni dans l’avion qui l’emmenait vers Beyrouth, ni ailleurs", a révélé  un haut fonctionnaire français à l’Agence "Dreuze info", précisant :
 "D’ailleurs si vous réécoutez le ministre israélien, vous verrez que ça ne colle pas. Il a rappelé que les Juifs ont un Etat… Soyons sérieux, ce n’est pas un slogan de campagne électorale pour les israéliens ! 
La vérité est que  la rencontre s’est en fait très bien passée, mieux que les Affaires étrangères le pensaient, et il y a des dents qui ont grincé… Le courant est bien passé entre les deux chefs d’état, et cela n’a pas plus à tout le monde. 
 Il y a pas mal de fonctionnaires anti-israélien au Ministère, et ils étaient mal à l’aise avec cette rencontre. Quand ils ont vu qu’en plus le courant est bien passé entre les deux hommes, un groupe de trois ou quatre fonctionnaires du Quai a décidé de monter le coup, et de fuiter des pseudos confidences au Canard. Les médias reprendraient, et même s’il y a démenti, ça laissera des traces.  
Le but, était de noircir la rencontre aux yeux du public. Tout a été inventé, il n’y a pas un mot de vrai !"

Europe 1 pour sa part a annoncé dans son émission du 8 novembre dernier qu’un proche du chef de l’Etat a  confirmé  à l’AFP ce que cette source a indiqué : "Les propos rapportés du Président de la République sur la cérémonie en hommage aux victimes de Mohamed Merah à l’école Or Torah de Toulouse n’ont pas été tenus", soulignant  "l’importance que le chef d’Etat a attribué à cet acte commémoratif, par sa présence aux côtés du Premier ministre israélien".

Il est fort à parier que ces mêmes journalistes israéliens qui se sont empressés de diffuser ,comme "information sérieuse" la rumeur publiée par le Canard Enchaîné,  ne feront pas cas de cette mise au point et n’en informeront pas le public israélien.

Z.T.