lundi 31 décembre 2012

A l’occasion de Noël les Palestiniens nous rappellent ,une fois de plus, certains "faits historiques". Voici quelques récentes déclarations à ce sujet recueillies par PMW (Palestinian Media Watch}. Jibril Rajoub membre du comité central du Fatah : "Le plus grand Palestinien dans l’histoire depuis Jésus est Yasser Arafat" [PA TV (Fatah), Nov. 29, 2011] Dans le quotidien officiel de l’AP : “Jésus est Palestinien, celui qui s’est sacrifié pour nous ,Yassar Arafat ,est Palestinien, Mahmoud Abbas le messager de la Paix sur Terre est Palestinien…Comme est grande cette Nation de la sainte Trinité ! " [Al-Hayat Al-Jadida, Nov. 30, 2012] Le Cheikh Muhammad Hussein, Mufti de Jérusalem et des Territoires palestiniens : "La Nation Palestinienne est enracinée dans cette Terre depuis les Cananéens et les Jébuséens .La présence arabe – Chrétiens et Islamiques- sur cette Terre a été ininterrompue. Jésus est un Palestinien par excellence". [PA TV (Fatah), Nov. 30, 2012] Le Gouverneur de Ramallah, district Leila Ghannam : "La peine et la joie palestinienne ne font qu’un. Nous sommes tous en droit d’être fières que Jésus est Palestinien et que la Palestine est le lieu de naissance des religions" [Al-Hayat Al-Jadida, Dec. 24, 2012] L’historien palestinien Khalil Shoka : “La religion chrétienne est née ici (à Bethlehem) . Le Monde entier a les yeux fixés sur cette ville à cause de son rôle historique et traditionnel…à cause, en fin de compte ,du fait que Jésus est un Palestinien" [PA TV (Fatah), Dec. 16, 2012] Le quotidien official de l’AP: “Nous pouvons être fiers, Oh fils de Marie, du fait que vous soyez le premier Palestinien à avoir libéré le genre humain" [Al-Hayat Al-Jadida, Dec. 25, 2012] Il est à supposer que les Pays occidentaux qui ont admis les Palestiniens comme membres à l’UNESCO, les ont soutenus dernièrement à l’ONU et s’efforcent de leur mieux à introduire Jérusalem dans le Coran où elle n’est nullement mentionnée, ne feront pas objection quand ces derniers proposeront,pourquoi pas, l’établissement d’une commission à l’UNESCO pour "réviser et mettre à jour l’Ancien et le Nouveau Testament"…..N’est-ce pas une obligation du "politiquement correct" qui les guide pour tout ce qui est pro- palestinien…ou plutôt et surtout, anti-israélien ? Z.T. Dr Zvi Tenney Ambassador of Israel (ret) www.zvitenney.info

vendredi 28 décembre 2012

A l’occasion de Noël les Palestiniens nous rappellent ,une fois de plus, certains "faits historiques".

A l’occasion de Noël les Palestiniens nous rappellent ,une fois de plus, certains "faits historiques". Voici quelques récentes déclarations à ce sujet recueillies par PMW (Palestinian Media Watch}. Jibril Rajoub membre du comité central du Fatah : "Le plus grand Palestinien dans l’histoire depuis Jésus est Yasser Arafat" [PA TV (Fatah), Nov. 29, 2011] Dans le quotidien officiel de l’AP : “Jésus est Palestinien, celui qui s’est sacrifié pour nous ,Yassar Arafat ,est Palestinien, Mahmoud Abbas le messager de la Paix sur Terre est Palestinien…Comme est grande cette Nation de la sainte Trinité ! " [Al-Hayat Al-Jadida, Nov. 30, 2012] Le Cheikh Muhammad Hussein, Mufti de Jérusalem et des Territoires palestiniens : "La Nation Palestinienne est enracinée dans cette Terre depuis les Cananéens et les Jébuséens .La présence arabe – Chrétiens et Islamiques- sur cette Terre a été ininterrompue. Jésus est un Palestinien par excellence". [PA TV (Fatah), Nov. 30, 2012] Le Gouverneur de Ramallah, district Leila Ghannam : "La peine et la joie palestinienne ne font qu’un. Nous sommes tous en droit d’être fières que Jésus est Palestinien et que la Palestine est le lieu de naissance des religions" [Al-Hayat Al-Jadida, Dec. 24, 2012] L’historien palestinien Khalil Shoka : “La religion chrétienne est née ici (à Bethlehem) . Le Monde entier a les yeux fixés sur cette ville à cause de son rôle historique et traditionnel…à cause, en fin de compte ,du fait que Jésus est un Palestinien" [PA TV (Fatah), Dec. 16, 2012] Le quotidien official de l’AP: “Nous pouvons être fiers, Oh fils de Marie, du fait que vous soyez le premier Palestinien à avoir libéré le genre humain" [Al-Hayat Al-Jadida, Dec. 25, 2012] Il est à supposer que les Pays occidentaux qui ont admis les Palestiniens comme membres à l’UNESCO, les ont soutenus dernièrement à l’ONU et s’efforcent de leur mieux à introduire Jérusalem dans le Coran où elle n’est nullement mentionnée, ne feront pas objection quand ces derniers proposeront,pourquoi pas, l’établissement d’une commission à l’UNESCO pour "réviser et mettre à jour l’Ancien et le Nouveau Testament"…..N’est-ce pas une obligation du "politiquement correct" qui les guide pour tout ce qui est pro- palestinien…ou plutôt et surtout, anti-israélien ? Z.T. Dr Zvi Tenney Ambassador of Israel (ret)

vendredi 21 décembre 2012

Malgré le vote de l’ONU la "Palestine" est loin de devenir un Etat.

Comme on s’en souvient lors de sa réunion hebdomadaire à Jérusalem le 2 Décembre dernier, le gouvernement a adopté une résolution rejetant complètement la résolution de l’ONU reconnaissant de facto l’autorité palestinienne comme état souverain et indépendant. Dans son allocution d’ouverture, le premier ministre Netanyahu a déclaré : "Israël ne permettra pas que la Judée et la Samarie deviennent une base à partir de laquelle des missiles terroristes puissent être lancés sur des villes israéliennes. Il n’y aura pas d’état palestinien tant qu’Israël ne sera pas reconnu comme état juif, et qu’il n’y est pas un engagement signé mettant fin au conflit". Cette résolution adoptée par le conseil des ministres mentionne entre autres : "Le peuple juif a un droit naturel, historique et juridique dans sa patrie avec sa capitale éternelle Jérusalem. L’état d’Israël en tant qu’état du peuple juif a des droits et des revendications en Judée Samarie, territoires qui sont encore en litige . La résolution adoptée par les Nations Unies ne change en rien le statut de ces zones contestées, pas plus qu’elle ne porte atteinte au droit de l’état d’Israël et du peuple juif sur ces zones reconquises par Israël à la suite d’une attaque des pays arabes victorieusement repoussée". Ceux sont là des conclusions qui ont l’assentiment complet des experts en Droit international qui soulignent que la dernière résolution de l’ONU n’a pas créé un état palestinien et n’a pas non plus accordé un nouveau statut aux Palestiniens. Toutes les résolutions de l’Assemblée générale, et notamment celle-ci ne peuvent déterminer ni dicter au Droit international sa mise en pratique sur le terrain. Ces experts rappellent que les zones de Gaza et de la Cisjordanie (Judée et Samarie) n’ont jamais été définis et reconnus, sur le plan juridique comme des territoires palestiniens souverains. Ils resteront tels tant qu’Israël et les palestiniens se disputent ces zones en conflit. Après ce vote ni le statut d’Israël dans les territoires, ni celui des Palestiniens n’a été changé ou modifié. Rappelons à ce propos que les résolutions 242 du Conseil de sécurité des Nations unies (1967) et 338 (1973) ont appelé les parties à œuvrer pour un accord négocié, et Israël et l’OLP ont accepté de régler toutes les questions pertinentes concernant l’avenir de ces zones et leur statut permanent que par la voie de la négociation directe. La déclaration de dirigeants palestiniens qu’Israël est à présent devenu, du jour au lendemain, "un occupant du territoire sous souveraineté palestinienne" est sans aucun fondement. . De plus, et nous l’avons signale dans un dernier courrier,les spécialistes en droit international nous ont fait remarquer que selon la Convention de Montevideo de 1933 sur les droits et devoirs des Etats (reconnue comme part du droit international coutumier), un Etat en tant qu'entité du droit international doit posséder les éléments suivants : -une population permanente, -un territoire défini, -un gouvernement unique et fonctionnel, -la capacité d'entrer en relation directe avec les autres états. Il est claire que ces conditions ne sont nullement remplies par cet Etat imaginaire que les Palestiniens ont soumis à la reconnaissance de l’Assemblée de l’ONU qui ne possède ni un gouvernement fonctionnel ni un territoire défini et reconnu et qu’il ne répond donc d’aucune manière aux conditions de la loi internationale. En effet tant qu’existeront deux entités séparés, le Hamas dominant la bande de Gaza et le Fatah gouvernant en Cisjordanie (Judée et Samarie), tant que les deux « frères » ennemis sont à couteaux tirés militairement et idéologiquement, il est clair qu’aucun honnête observateur ne pourra raisonnablement soutenir la thèse étatique des Palestiniens. Mahmoud Abbas a donc par cette démarche unilatérale créé tout simplement de faux espoirs qui ne pourront qu’approfondir au sein de la population palestinienne les frustrations et les déceptions. Seul un climat de confiance mutuelle pourra permettre de reprendre sincèrement la voie des négociations pour s’acheminer enfin vers la paix dans notre région. Z.T. Dr Zvi Tenney Ambassador of Israel (ret) www.zvitenney.info
Malgré le vote de l’ONU la "Palestine" est loin de devenir un Etat. Comme on s’en souvient lors de sa réunion hebdomadaire à Jérusalem le 2 Décembre dernier, le gouvernement a adopté une résolution rejetant complètement la résolution de l’ONU reconnaissant de facto l’autorité palestinienne comme état souverain et indépendant. Dans son allocution d’ouverture, le premier ministre Netanyahu a déclaré : "Israël ne permettra pas que la Judée et la Samarie deviennent une base à partir de laquelle des missiles terroristes puissent être lancés sur des villes israéliennes. Il n’y aura pas d’état palestinien tant qu’Israël ne sera pas reconnu comme état juif, et qu’il n’y est pas un engagement signé mettant fin au conflit". Cette résolution adoptée par le conseil des ministres mentionne entre autres : "Le peuple juif a un droit naturel, historique et juridique dans sa patrie avec sa capitale éternelle Jérusalem. L’état d’Israël en tant qu’état du peuple juif a des droits et des revendications en Judée Samarie, territoires qui sont encore en litige . La résolution adoptée par les Nations Unies ne change en rien le statut de ces zones contestées, pas plus qu’elle ne porte atteinte au droit de l’état d’Israël et du peuple juif sur ces zones reconquises par Israël à la suite d’une attaque des pays arabes victorieusement repoussée". Ceux sont là des conclusions qui ont l’assentiment complet des experts en Droit international qui soulignent que la dernière résolution de l’ONU n’a pas créé un état palestinien et n’a pas non plus accordé un nouveau statut aux Palestiniens. Toutes les résolutions de l’Assemblée générale, et notamment celle-ci ne peuvent déterminer ni dicter au Droit international sa mise en pratique sur le terrain. Ces experts rappellent que les zones de Gaza et de la Cisjordanie (Judée et Samarie) n’ont jamais été définis et reconnus, sur le plan juridique comme des territoires palestiniens souverains. Ils resteront tels tant qu’Israël et les palestiniens se disputent ces zones en conflit. Après ce vote ni le statut d’Israël dans les territoires, ni celui des Palestiniens n’a été changé ou modifié. Rappelons à ce propos que les résolutions 242 du Conseil de sécurité des Nations unies (1967) et 338 (1973) ont appelé les parties à œuvrer pour un accord négocié, et Israël et l’OLP ont accepté de régler toutes les questions pertinentes concernant l’avenir de ces zones et leur statut permanent que par la voie de la négociation directe. La déclaration de dirigeants palestiniens qu’Israël est à présent devenu, du jour au lendemain, "un occupant du territoire sous souveraineté palestinienne" est sans aucun fondement. . De plus, et nous l’avons signale dans un dernier courrier,les spécialistes en droit international nous ont fait remarquer que selon la Convention de Montevideo de 1933 sur les droits et devoirs des Etats (reconnue comme part du droit international coutumier), un Etat en tant qu'entité du droit international doit posséder les éléments suivants : -une population permanente, -un territoire défini, -un gouvernement unique et fonctionnel, -la capacité d'entrer en relation directe avec les autres états. Il est claire que ces conditions ne sont nullement remplies par cet Etat imaginaire que les Palestiniens ont soumis à la reconnaissance de l’Assemblée de l’ONU qui ne possède ni un gouvernement fonctionnel ni un territoire défini et reconnu et qu’il ne répond donc d’aucune manière aux conditions de la loi internationale. En effet tant qu’existeront deux entités séparés, le Hamas dominant la bande de Gaza et le Fatah gouvernant en Cisjordanie (Judée et Samarie), tant que les deux « frères » ennemis sont à couteaux tirés militairement et idéologiquement, il est clair qu’aucun honnête observateur ne pourra raisonnablement soutenir la thèse étatique des Palestiniens. Mahmoud Abbas a donc par cette démarche unilatérale créé tout simplement de faux espoirs qui ne pourront qu’approfondir au sein de la population palestinienne les frustrations et les déceptions. Seul un climat de confiance mutuelle pourra permettre de reprendre sincèrement la voie des négociations pour s’acheminer enfin vers la paix dans notre région. Z.T. Dr Zvi Tenney Ambassador of Israel (ret) www.zvitenney.info

samedi 8 décembre 2012

 
La raison fondamentale du gel des négociations israélo-palestiniennes.

La tendance aujourd’hui dans les pays occidentaux est d’accuser le gouvernement israélien du gel des négociations avec les Palestiniens pour arriver à la solution souhaitée de deux Etats.
Cette tendance est renforcée ces temps derniers par les attaques dans ce même sens de dirigeants politiques israéliens d’opposition qui par considérations préélectorales ne craignent pas, ce faisant,  de tomber au comble du ridicule. N’ont-il pas été eux-mêmes, quand ils étaient au pouvoir, incapables de faire aboutir ces négociations ?      

Certes la propagande arabe n’a pas eu grand mal à convaincre l’opinion publique occidentale que les implantations juives étaient et sont la cause principale du conflit .Mais qu’en est-il vraiment ?
Rappelons qu'en Juillet 2000 Ehoud Barak, alors premier Ministre, s’était engagé lors de conversations avec Arafat sous l’égide du Président Clinton, à  démanteler ces implantations, acceptant l'établissement d'un Etat palestinien sur 97 % de la Judée-Samarie et 100 % de la bande de Gaza…Mais les Palestiniens, comme réaction, déclenchèrent “l’Intifada al-Aqsa”, une guerre utilisant des bombes humaines explosant dans les concentrations de population civile en Israël : ils ne pouvaient pas accepter la seule condition posée en contrepartie par Barak que les Palestiniens s’engagent à ce que l’accord qu’il proposait "mette fin au conflit”.

Rappelons également qu’en 2008 Ehud Olmert à son tour proposa de nouveau à Mahmoud Abbas ce même plan de paix incluant même l’abandon de Jérusalem-est avec le mont du Temple et le mur occidental et le transfère en Israël de quelques milliers de réfugiés  palestiniens. Mais cette proposition   fut également rejetée par l’
OLP. Dans une interview publiée dans le Washington Post du mois de mai 2009 Mahmoud Abas expliqua  que " les écarts étaient encore trop importants".

Une tentative supplémentaire a été faite ensuite par le Président Obama qui demanda  au gouvernement israélien de geler durant neuf mois toute construction dans les implantations comme condition à la reprise des négociations…Israël accepta et se soumit à cette condition, mais les Palestiniens eux ont continué dans leur refus de reprendre les négociations.

Rappelons enfin la dernière tentative israélienne de reprendre les négociations quant Natanyahu dans sa « Déclaration de  Bar Ilan » annonça qu’il était prêt à des négociations qui aboutiraient à l’établissement de deux Etats, l’un palestinien et l’autre juif….C’en était trop pour les Palestiniens ! S’engager à ce qu’il y ait un Etat juif alors que leur objectif fondamental est d’effacer de la région toute entité juive israélienne ? Il n’en est pas question.

…Et le Monde occidental dans son aveuglement se refuse obstinément de prendre conscience de cet état de fait qui est la cause fondamentale du conflit arabo-israélien qualifié depuis 1967 de palestino israélien.

En voici d’ailleurs, ci bas, quelques exemples de confirmation de la bouche même de dirigeants palestiniens de l’OLP, et à leur tête Mahmoud Abbas, considérés par le Monde occidental comme "modérés et partenaires privilégiés aux négociations de paix".

N’est-il pas temps que le Monde occidental, tellement intéressé à l’établissement de la paix dans notre région, sorte de son aveuglement afin de pouvoir y contribuer réellement ?

Z.T

Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret
 
              


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lundi 26 novembre 2012

Où en sont les Palestiniens aujourd’hui ?

A la veille de la tentative palestinienne d’obtenir  le statut d’Etat non membre à l’ONU, il est important de souligner et de faire constater à tout observateur  objectif  qu’aujourd’hui  la moitié des territoires palestiniens, la bande de Gaza, est sous le contrôle du mouvement terroriste Hamas, et que l’autre moitié, la Cisjordanie, est, pour ce qui est des zones A et B, sous celui d’un leader , Mahmoud Abbas qui use de toutes les manoeuvres possibles pour éviter des négociations directes auxquelles Israël ne cesse de l’inviter.

 On peut comprendre qu’étant donné cette division croissante entre Hamas et Autorité palestinienne, entre Gaza et la Cisjordanie, Mahmoud Abbas ne peut revenir à la table des négociations comme représentant de tous Palestiniens  pour parvenir à l'établissement d'un Etat. Ceci d’autant plus que  les grandes institutions financières estiment que les infrastructures palestiniennes ne permettent pas la création d'un état viable.

Pour essayer de faire face à cet état de fait qui cause une déception grandissante des Palestiniens, Mahmoud Abbas s’est donc engagé dans une guerre contre Israël par la voie de la diplomatie : Obtenir le statut d’Etat observateur non membre à l’ONU lui permettant surtout de poursuivre Israël pour ses "crimes"  devant les juridictions internationales.  

Mais on est évidemment en droit de se demander  de quel Etat palestinien s’agit-il ?
 Les spécialistes en droit international nous font remarquer que selon la Convention  de Montevideo de 1933 sur les droits et devoirs des Etats (reconnue comme part du droit international coutumier), un Etat en tant qu'entité du droit international doit posséder les éléments suivants :
-une population permanente,
-un territoire défini,
-un gouvernement unique et fonctionnel,
-la capacité d'entrer en relation directe avec les autres états.

Ces conditions sont à la rigueur  remplies par la bande de Gaza séparément ou une partie de la Cisjordanie (les zones  A et B),  séparément, mais certainement pas par l’Etat imaginaire que veulent soumettre les Palestiniens à l’ONU. Un sois disant Etat  qui comprendrait la bande de Gaza, toute la Cisjordanie y compris la zone C (contrôlée selon l’accord d’Oslo par Israël) ainsi que Jérusalem. Cet Etat imaginaire que les Palestiniens voudraient soumettre à la reconnaissance de l’Assemblée de l’ONU  n’ayant ni un gouvernement fonctionnel ni un territoire défini et reconnu, ne répond  donc d’aucune manière aux conditions de la loi internationale.

 Il est clair par concéquent que cette démarche palestinienne à l’ONU,  même si elle aboutissait, ne changera en rien la  vie quotidienne des Palestiniens. Elle ne leur causera en fin de compte  que frustration et désillusion, surtout devant la possibilité qu’Israël puisse décider de prendre à son tour des mesures unilatérales.
Cela ne pourra qu’attiser dangereusement les passions au risque de provoquer chez eux un relent de violences ce qui serait dévastateur, compte tenu de la situation très fragile de l’Autorité palestinienne  qui vient d’être confrontée à une vague de contestation sociale.

Les pays occidentaux et même ceux du groupe des "non alignés", devraient donc réfléchir par deux fois avant de soutenir la démarche palestinienne à l’ONU qui, en fin de compte, va à l’encontre de  l’objectif souhaitable  de parvenir à l'établissement d'un Etat palestinien au côté de l’Etat d’Israël, objectif  qui ne peut être obtenu que par la voie de négociations directes.

Z.T.

samedi 10 novembre 2012

Les soit disant "critiques" de Hollande à l’égard de Netanyahu : une pure invention

Les soit disant "critiques" de Hollande à l’égard de  Netanyahu : une pure invention  

Incités sans doute par l’atmosphère préélectorale existant déjà en Israël, certains journalistes israéliens se sont empressés de reprendre,sans nulle vérification, une rumeur publiée dans le  Canard Enchaîné  selon laquelle François Hollande aurait, en privé, critiqué le comportement de Benjamin Netanyahu lors de sa visite en France.
Ce journal rapportait dans son édition du 7 novembre que le président François Hollande aurait jugé "pas correct" que le dirigeant israélien ait transformé en "meeting électoral" la cérémonie à Toulouse en hommage aux victimes juives de Mohamed Merah.

Or il s’avère ,et cela a été confirmé par des sources sérieuses, qu’il s’agit là d’une pure invention orchestrée par des fonctionnaires du Quai d’Orsay qui ont veillé à souffler à l’oreille du Canard cette "information" pour ternir l’image positive de la rencontre Benjamin Netanyahu – François Hollande.

 "François Hollande n’a jamais tenu ces propos, ni dans l’avion qui l’emmenait vers Beyrouth, ni ailleurs", a révélé  un haut fonctionnaire français à l’Agence "Dreuze info", précisant :
 "D’ailleurs si vous réécoutez le ministre israélien, vous verrez que ça ne colle pas. Il a rappelé que les Juifs ont un Etat… Soyons sérieux, ce n’est pas un slogan de campagne électorale pour les israéliens ! 
La vérité est que  la rencontre s’est en fait très bien passée, mieux que les Affaires étrangères le pensaient, et il y a des dents qui ont grincé… Le courant est bien passé entre les deux chefs d’état, et cela n’a pas plus à tout le monde. 
 Il y a pas mal de fonctionnaires anti-israélien au Ministère, et ils étaient mal à l’aise avec cette rencontre. Quand ils ont vu qu’en plus le courant est bien passé entre les deux hommes, un groupe de trois ou quatre fonctionnaires du Quai a décidé de monter le coup, et de fuiter des pseudos confidences au Canard. Les médias reprendraient, et même s’il y a démenti, ça laissera des traces.  
Le but, était de noircir la rencontre aux yeux du public. Tout a été inventé, il n’y a pas un mot de vrai !"

Europe 1 pour sa part a annoncé dans son émission du 8 novembre dernier qu’un proche du chef de l’Etat a  confirmé  à l’AFP ce que cette source a indiqué : "Les propos rapportés du Président de la République sur la cérémonie en hommage aux victimes de Mohamed Merah à l’école Or Torah de Toulouse n’ont pas été tenus", soulignant  "l’importance que le chef d’Etat a attribué à cet acte commémoratif, par sa présence aux côtés du Premier ministre israélien".

Il est fort à parier que ces mêmes journalistes israéliens qui se sont empressés de diffuser ,comme "information sérieuse" la rumeur publiée par le Canard Enchaîné,  ne feront pas cas de cette mise au point et n’en informeront pas le public israélien.

Z.T.   

dimanche 28 octobre 2012

La menace de l'Islam en Occiden

 La menace de l'Islam en Occident

On apprend qu’une étude récente de l’Ifop pour Le Figaro montre que la montée du communautarisme des musulmans accentue leur rejet par l’opinion française. Voici quelques chiffres: 60 % pensent que cette religion a désormais "trop d’importance", 63 % rejettent le voile, 89 % rejettent le voile à l’école, 68 % estiment que les musulmans "refusent de s’intégrer à la société française", 52% constatent "Les trop fortes différences culturelles", 43% considèrent l’Islam comme une menace…

C'est là un sondage qui montre que malgré les efforts démultipliés d’un certain nombre de politiques pour faire passer la pilule de “l’Islam, pseudo religion de paix”, malgré l’offensive tout azimut pour tenter de vendre au français l’idée “des bienfaits de l’Islam” en inventant des découvertes que l’Islam n’a jamais faites, malgré la dhimmitude de plus en plus flagrante d’une grande partie des médias qui omettent systématiquement de citer les noms de criminels dès qu’ils ont une consonance musulmane, les français ne sont pas dupes et perçoivent de plus en plus négativement cette religion.

Ils ne peuvent que constater qu’il ne se passe pas une journée sans que les informations relatent des crimes, attentats, exactions commis dans le monde au nom de l’Islam, sans que des actes criminels de plus en plus violents soient perpétrés en France par des musulmans, sans que partout sur le territoire français les signes ostensibles d’un Islam radical s’affichent de façon provocatrice (femmes voilées, burkas, djellabas, barbus,…).

Ils constatent en fait que malgré les efforts des politiques et des médias pour masquer cette vérité flagrante, les musulmans sont majoritairement responsables de l’insécurité en France et dans le monde occidental en général,(y compris évidemment en Israël) et sont responsables de la montée de l’antisémitisme en Occident.

D'ailleurs Thierry Desjardins, journaliste et reporter, Directeur général adjoint du Figaro a déjà publié en juillet dernier un article à propos de  cette menace de l'Islam où il mentionne entre autres :
 "…..Il serait grand temps que nous nous apercevions enfin qu'une nouvelle guerre de religion a éclaté et, cette fois, à l'échelle planétaire….
….On a bien l'impression que ce siècle qui commence va voir le déchaînement sans pitié d'un Islam renaissant, voulant dominer le monde et effacer la civilisation chrétienne (j’ajouterais," la civilisation judéo chrétienne » représentée également  par Israël et les Juifs).
Cette haine du chrétien ( et j’ajouterais "du Juif") dépasse de beaucoup tous les problèmes de la foi. Les islamistes veulent en fait abattre la civilisation occidentale, la démocratie, le capitalisme, ce qu'ils appellent le "néo-colonialisme", la parité hommes-femmes, les Droits de l'Homme, le progrès tel que nous le concevons.
Le XXème siècle a été marqué par l'affrontement Est-Ouest, le bloc communiste contre les pays "libres". Marx, Lénine et Staline se sont effondrés d'eux-mêmes sous les incohérences, bien souvent monstrueuses, de leur idéologie. Mais ils ont aussitôt été remplacés par Allah et son Prophète.
Le Coran a pris la place du Communisme, le drapeau vert de l'Islam celle du drapeau rouge, les imams prédicateurs des mosquées celle des commissaires politiques.
Le XXIème siècle sera une guerre sans merci car les foules immenses du Tiers-monde islamisé (et des banlieues de nos grandes métropoles) sont autrement plus dangereuses que ne l'ont jamais été les chars du Pacte de Varsovie…., Ne continuons pas à nous boucher les yeux, à parler de "l'amitié islamo-chrétienne", d'un "Islam à l'occidentale", de "la cohabitation harmonieuse des trois monothéismes".
Soyons intransigeants avec les règles de notre laïcité.... S'il y a une leçon qu'il ne faut jamais oublier c'est bien celle de Munich, Churchill avait dit :"Ils ont préféré le déshonneur à la guerre et ils auront les deux".....Il ne faut jamais tenter de pactiser avec ceux qui vous ont déclaré la guerre."

....C'est là  un artcle des plus lucide....Alors pourquoi cette hostilité de l'Occident vis-à-vis d’Israël et de sa  lutte contre ce monde musulman qui refuse son droit d’exister, un refus qu’Eric Marty définit en ces termes : "L'un des scénarios - et pas le moindre,de la guerre que livrent les Palestiniens aux Israéliens a pour noyau métaphysique l'effacement absolu de l'être juif en tant qu'insupportable rival parce que dépositaire de l'origine." ?
 …Pourquoi l’Occident ne comprend-t-il pas la véritable et profonde raison du conflit palestino-israélien qui n’est autre que cette haine de l'Islam pour l’Occident (et donc pour sa tradition judéo-chrétienne) dont parle Thierry Desjardins ?   

Z.T.

vendredi 28 septembre 2012

 Justice pour les réfugiés juifs des pays arabes 
 L’ONU a débattu de ce problème 
  26 Septembre, 2012

Même l’importante pression mise sur l’ONU pour empêcher au dernier moment le premier évènement de ce genre consacré aux réfugiés juifs originaires des pays arabes, rien n’a aidé, et le 26/9 au soir a été ouverte la conférence au siège de l’ONU à New York consacrée aux réfugiés juifs des pays arabes.
L’exigence arabe d’annuler l’évènement a été refoulée, et suite à cela la ligue arabe s’est adressée au secrétariat de l’ONU pour demander que soit mise en place une table à l’entrée de l’évènement israélien afin de distribuer des documents aux journalistes, mais même cela a été refusé par l’ONU.
L’évènement qui a été organisé par le ministère des affaires étrangères et la délégation israélienne à l’ONU est le premier à être organisé, et il a été retransmis en direct par la chaîne de l’ONU sous le titre « l’histoire qui n’a pas encore été racontée sur le Proche-Orient : justice pour les réfugiés juifs des pays arabes ». Des cadres importants du secrétariat de l’ONU ont participé à cet évènement, ainsi que des ambassadeurs des pays occidentaux.
L’adjoint du ministre des affaires étrangères, Danny Ayalon, est celui qui a mené le combat pour la reconnaissance des réfugiés juifs, il a déclaré qu’il s’agit d’un évènement historique : « entre les murs de l’ONU nous commençons a apporter la justice aux réfugiés juifs qui ont été torturés, persécutes et déportés, et dont les droits ont été niés ». Ayalon a précisé que la décision du conseil de sécurité numéro 242 parle de rendre justice a tous les réfugiés du Proche-Orient, grâce au travail de l’ancien ambassadeur américain, Arthur Goldberg, qui a refusé l’exigence d’introduire la notion de réfugiés arabes. « Il s’agit d’un retard de 64 ans, mais il n’est pas trop tard pour apporter la justice et parler de l’histoire ».
Pendant la conférence, l’ambassadeur israélien a l’ONU, Ron Prosor, a aussi pris la parole et a demandé à l’ONU de créer un centre de documentation et d’étude sur le sujet des réfugiés juifs qui ont été expulsés des pays arabes. « L’ONU doit réunir des témoignages sur les réfugiés juifs, réunir des preuves sur leur passe et connaître la tragédie humaine qu’ils ont vécu ». « Les réfugiés juifs ont droit a la justice et l’état d’Israël est la pour la réclamer en leur noms ».
L’ambassadeur a critiqué l’ONU et la communauté internationale sur « l’accord du silence » volontaire, selon lui, sur la tragédie des juifs qui ont été chassés des pays arabes, et il a ajoute que « il est temps d’exiger des pays arabes de prendre leur responsabilité historique et morale sur ces expulsions, la souffrance et la saisie des biens de près d’un million de réfugiés juifs ».
Des réfugiés juifs des pays arabes se sont présentés à cette conférence, dont le Rav Eli Abadi, qui est ne a Beyrouth, Edwin Shoker, qui est ne a Bagdad, et le journaliste Shalom Yeroushalmi dont les parents ont du laisser tous leurs biens a Damas et s’enfuir sans rien du tout. Ont aussi participé à cette conférence les professeurs Erwin Kotler et Alan Dershowitz, qui ont discuté des droits légaux des juifs issus des pays arabes

* "Je suis un réfugié"– Tel est le titre d’une campagne  unique, lancée par le ministère des Affaires étrangères mardi dernier demandant aux Israéliens nés dans des pays arabes de télécharger des témoignages vidéo racontant l’histoire de leur expulsion de ces pays.

Z.T. 

Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)

vendredi 21 septembre 2012


Romney critiqué pour avoir osé dire la vérité sur le conflit.

Le candidat républicain à la présidence des EU, Mit Romney a dernièrement fait part de sa vision  du conflit au Moyen Orient et de la position des Palestiniens .Lors d'une séance de lever de fonds auprès de sympathisants,  Mitt Romney s'est dit persuadé que les « Palestiniens ne s’intéressent absolument pas à la paix avec Israël et que leur seul but est de détruire et d’éliminer Israël ».

Voici l'intégrité de sa déclaration qui a fait tellement "scandale": 
 "The Palestinians have no interest whatsoever in establishing peace, and that the pathway to peace is almost unthinkable to accomplish... I look at the Palestinians not wanting to see peace anyway, for political purposes, committed to the destruction and elimination of Israel, and these thorny issues, and I say there's just no way."

Le négociateur palestinien Saëb Erakat a réagi mardi dernier  avec vigueur à ces déclarations, les jugeant "inacceptables". "Personne n'a davantage intérêt à la paix que les Palestiniens", a-t-il assuré.....Vraiment ??

Il faut être aveugle et sourd pour ne pas percevoir clairement cette position  palestinienne dans le conflit qui consiste à vouloir effacer l'existence même d'Israël.
 L'organe officiel de l'Autorité palestinienne,"Al-Hayat Al-Jadida" comme d’ailleurs la chaîne officielle de TV,  publient continuellement, d'une manière claire et sans nulle ambiguïté des articles et des messages déclarant officiellement qu'Israël n'a pas droit d'existence. Et les formulations « modérés » concernant l’exigence du retour en Israël de millions de « réfugiés » palestiniens n’en sont pas moins explicites.   
Ceci sans parler des manuels scolaires qui, à haute dose, inculquent aux enfants palestiniens ce même message....Alors la déclaration de Romney est-elle une calomnie mensongère ou une vérité incontestable ?

Si a l'exemple de Romney  le Monde occidental dans son ensemble, cessait de s'en tenir aux mêmes formules creuses sur le conflit dont la solution devrait soi-disant dépendre des concessions israéliennes et, au lieu de cela, montrait clairement  du doigt en la condamnant sans ambages cette position palestinienne (qui est en fait la seule cause de ce conflit), il pourrait  alors contribuer vraiment  à un possible processus de pacification dans notre région....Malheureusement on en est encore loin....

Z.T.

Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)
www.zvitenney.info
 

mercredi 29 août 2012

La crise de la zone Euro n’a rien de surprenant

A l’époque où l’U.E. commençait à parler de l’établissement d’une monnaie unique et donc d’une Banque centrale commune à tous les pays membres , nombreux étaient les économistes imbus des enseignements de Paul Samuelson et de Milton Friedman, qui ont émis des doutes sur cette possibilité. J’en étais, et durant mes fonctions de directeur du département économique du MFA, j’ai soumis plus d’un rapport à ce propos.

En effet un facteur important de toute gestion économique est la politique monétaire que mène la Banque centrale en fonction des tendances de l’économie .Cette politique monétaire comprend entre autres la fixation du taux d’intérêt directeur : une tendance inflationniste imposant une hausse de ce taux directeur ou au contraire sa baisse dans le cas d’une tendance à la stagnation.

La politique monétaire de la Banque centrale inclue également un certain contrôle et ajustement du taux de change de la monnaie nationale en fonction de la situation du commerce extérieur.

On se demandait donc quelle pourrait être la politique monétaire d’une Banque centrale européenne face à des différences parfois énormes de tendances et de développements économiques dans les différents pays de la zone monétaire commune.

D’ailleurs en mai 2001 le fameux économiste Milton Friedman avait énoncé de manière très claire les raisons pour lesquelles l’Euro allait susciter des disfonctionnements graves, Voici ses propos qui auraient du donner à réfléchir :

« Un système dans lequel les frontières politiques ne coïncident pas avec les frontières monétaires est condamné à être essentiellement instable… Un taux de change flexible permettrait des ajustements. Dès lors qu’un taux de change flexible n’existe pas, les seuls mécanismes d’ajustement subsistants sont les prix, les salaires, les mouvements de population et de capital. Les mouvements de population et les variations salariales sont limités par les divergences culturelles et les différences de réglementation et de structure économique de pays à pays. Si de la flexibilité n’est pas réintroduite, les membres de la zone euro connaîtront une série de chocs asymétriques, de graves difficultés économiques émergeront, qui créeront une conflictualité politique. »

Et là on y est, car il faut bien reconnaître que les divergences culturelles et les différences de réglementation et de structure économique d’un pays à l’autre dans la zone euro existent et sont toujours là.

Certains économistes prétendent que cette zone euro pourrait être sauvée provisoirement par une cassure en deux, avec d’un côté les pays du Nord, et de l’autre les pays du Sud. D’autres évoquent la nécessité d’émission de monnaie par la Banque centrale européenne, qui a déjà monétisé de la dette en quantités considérables, et, en conséquence provoquant de l’inflation et une dévaluation de l’Euro. Celui-ci a déjà perdu en un an quinze pour cent par rapport au dollar.

Pour ce qui est de la mise en place d’une "gouvernance européenne" plus ferme, comme le voudrait l’Allemagne, afin de tenter de recoller provisoirement les morceaux d’ores et déjà épars, il n’est pas sûr que les résultats puissent en être convaincants. La zone euro semble être en sérieuses difficultés

Relire Milton Friedman serait une urgence en Europe.

Z.T.

Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)
www.zvitenney.info

samedi 18 août 2012

Say no to Europe

Say no to Europe

By Zvi Tenney*

March 21 2002-For several years now, and through zealous maintenance of its one-sided position on the Israeli-Palestinian conflict, the European Commission has been endeavoring to promote international recognition of a Palestinian state through a series of economic and commercial measures. These efforts are being made despite, and in spite of, the absence of an agreed settlement with Israel.

As part of these ongoing efforts, on November 23, 2001 the Commission issued an official Notice to European importers in which it cautions that, in its opinion produce from Jewish settlements on the West Bank, the Gaza Strip, East Jerusalem and the Golan Heights is not eligible to be considered as Israeli produce, and should therefore not be included in the trade agreement between the EU and Israel. Consequently, taxes are payable on such products, even if Israel issues them with certificate of origin.

This move, which is not backed by international law appears to be of a tactical-political nature. On the one hand, it is an overt expression of opposition to Jewish settlements, but it is also an attempt to possibly get Israel to withdraw its reservations to a free trade agreement signed by the EU with the Palestinian Authority back in 1997.

…. Apparently, the European Commission assumes that Israel would be hesitant about asking for international arbitration (as required by clause 75 in the trade agreement between the sides) and will prefer to reach a compromise and withdraw its objections to the European-Palestinian agreement.

Accepting such a proposal would be a diplomatic, political and economic mistake. Israel has no reason to fear international arbitration. WTO sources have several times repeated a statement made by former US Secretary for Foreign Trade Stuart Eisenstadt, that: "Israel exporting of goods from the territories bearing a Made in Israel label is not in breach of international law."

Indeed, according to WTO regulations, a free trade agreement applies also to all areas in which the country's customs laws are applicable. This principle was for example explicitly included in a trade agreement between Canada and Israel signed in 1996 and approved by the WTO.
Even if one relates to such territories as occupied by a foreign power the WTO imposes responsibility for foreign trade from these territories on the occupying country.

This is augmented by a legal aspect supported both by the provisions of the trade agreement between the sides and the provisions of the community law which notes, inter alias, that: "the domain of applying agreements may be expanded, beyond the sovereign area, to territories in which the signatory maintains any kind of authority, including partial authority." This is the situation in Area C, not to mention East Jerusalem and the Golan Heights where Israeli law is applicable in full.

It should be noted that the 1969 Vienna treaty on "interpretation of
agreements" stresses the critical nature of "precedents" in the application of agreements. Thus, the EU may not change the situation that has existed since 1975, when it signed the initial free trade agreement with Israel.

This basic principle is also backed by "the community law principle of legitimate expectations", (in this case, of European importers and Israeli exporters who have the right to view the trade agreement as applied for many years).

Moreover, one may assume that the EU is aware of Israel's right to apply "reciprocity" and to impose customs duties on all European produce to be exported to the Territories, to East Jerusalem and the Golan Heights. In such a case, European would suffer far greater damage than Israel as European exports are three times larger than Israeli exports to Europe.

It is reasonable to assume that an Israeli request for international
arbitration would force the Europeans to retreat, in one way or another. This would put an end to the ongoing damage to Israeli exports, which have already had to contend with embargoes and the obligation to deposit funds as a condition of release from European customs.

Even if diplomatic intervention manages to modify or temporarily defer these rulings, the continued atmosphere of threat and uncertainty will continue to damage Israeli exports to Europe, and may even be used as a detrimental economic political precedent in other export markets elsewhere.

This episode seems characteristic of those cases in which the well known diplomatic rule applies: "Very often the most effective way to say "no", is to say "no."

Jerusalem Post, March 21 2002

*The writer is a retired Ambassador and served as the head of the Economics Department at the Foreign Ministry.

En diplomatie le compromis n’est pas forcément le bon choix

En diplomatie le compromis n’est pas forcément le bon choix

En effet, comme on l’enseigne à l’ENA (l'École nationale d'administration française), très souvent en diplomatie la meilleure façon de dire Non…c’est de dire Non.

Cela fait plus d’une décennie que l’Union européenne s’est attelé à politiser son Accord de libre échange avec Israël pour en faire un outil contre l’occupation israélienne de la Judée Samarie. L’U.E. souhaitait arriver à ne pas appliquer à l’importation des produits de Judée Samarie, de Jérusalem Est et du Golan, l’exemption de droit de douane que prévoie son Accord de Libre Echange avec Israël.

Mais cela n’était pas si simple car c’était là une violation des règles internationales de l’OMC (l’Organisation Mondial du Commerce), qui exigent que de tels Accords de libre échange ne s’appliquent pas seulement aux pays signataires mais aussi à tout Territoire inclue dans leur enveloppe douanière, autrement dit quand il n’existe pas de frontière douanière entre eux.

Ainsi par exemple tout accord de ce genre que signe la France s’applique également à la Principauté d’Andorre, et à celle de Monaco (et bien sûr, même à l’Alsace Lorraine).

C’est là également le cas entre Israël et la Judée Samarie et Jérusalem-Est.

Mais la réaction israélienne illogique et apeurée à l’époque, face à cette tentative européenne (contre laquelle je mettais déjà en garde dans un article publié en 2002. Voir ci-joint), a tout de même conduit à la signature en 2005 d’un accord de compromis entre Israël et l'UE, permettant de distinguer parmi les articles exportés vers l'UE ceux produits dans « les colonies des territoires occupés ».

Israël a accepté de faire figurer sur tous ses produits d'exportation vers l'Europe des labels d'origine, permettant de savoir s'ils ont été produits en Israël ou dans ces « territoires occupés ».

Se basant sur ce compromis, et sans doute pour atténuer les critiques des cercles pro-palestiniens après que lors de la réunion du Conseil d’ Association UE-Israël, le 24 juillet dernier, l’Union a décidé de ren­forcer sa coopé­ration avec Israël dans 60 nou­veaux domaines d’activité, l’UE a publié ces jours derniers un décret pour désigner aux importateurs les localités en Israël ne pouvant bénéficier des tarifs préférentiels prévus dans le cadre de cet Accord de libre échange.

Cela au motif qu’elles seraient entre autres en Judée Samarie qualifiées de "territoires occupés" ce qui est bien évidemment non seulement une violation des règles internationales de l’OMC, comme mentionné plus haut ,mais également une ineptie au regard du droit international.

Dans la volée l’UE a modifié, par ce simple décret, les frontières d’Israël en incluant dans cette liste noire Modi’in-Maccabim -Re’ut, localité à l’intérieur d’Israël.

C’est là en résumé le piètre résultat d’une diplomatie qui n’osant dire « Non » en se basant sur le Droit international et les règlements qui en découlent, a préféré le « Compromis ».

Z.T.

jeudi 9 août 2012

Les dessous des actes de violence en Syrie

Nombreux sont les spécialistes du monde arabe qui affirment que le sois disant "Printemps arabe" qui dure depuis 18 mois en Syrie est en fait une guerre civile et plus précisément une guerre de religion.

On assiste en fait à un nouvel épisode sanglant de la lutte sans merci que mène l’Islam dit "régulier" ou "la sunna", contre l’Islam dissident "la shiah". Et ceci aggravé considérablement par une présence en Syrie d’Alaouites qui ont acquis durant ces dernières années grâce au clan Assad, lui même Alaouite, une influence particulière.

Rappelons que la pratique de cette religion Alaouite est des plus "spéciale". En général, la prière se fait dans l’intimité du foyer, rarement dans une mosquée. Seuls les hommes sont initiés aux secrets de la doctrine pendant leur adolescence. De leur côté, les femmes ne portent pas le hijab, à quelques exceptions près dans les villes. L’alcool est toléré. Les adeptes ignorent le jeune et le pèlerinage à la Mecque. Ils croient en la réincarnation et célèbrent une forme d'eucharistie à l'aide de pain et de vin. Leur religion est un mélange d'éléments venus du chiisme, du christianisme byzantin et de cultes hellénistiques. Ils célèbrent des fêtes aussi bien musulmanes que chrétiennes.

Sous les ottomans, les Alaouites sont pauvres, considérés comme des "infidèles" par les sunnites et de fait, des citoyens de seconde zone. Après la 1ère guerre mondiale et l’effondrement de l’Empire Ottoman, la France qui reçoit un mandat sur la Syrie, crée un Territoire des Alaouites et émancipe cette ethnie en l’intégrant dans la police et l’armée.

Après la création du parti national socialiste "Baath" avec l’aide des Chrétiens, après plusieurs coups d’état, les alaouites et notamment les Assad, ont progressivement pris le pouvoir et l’ont gardé depuis 42 ans, avec une main de fer.

Un début de guerre civile eut lieu entre 1979 et 1982 lorsque les Frères Musulmans se sont révoltés obligeant les Alaouites d’Alep à se réfugier sur la côte à Lattaquié, révolte sanglante des 2 côtés, qui s’est terminée par le massacre de Frères Musulmans à Hama avec quelques 20 000 morts.

Les Alaouites ne représentent certes que 10 à15% d’une population de 20 millions d’habitants en Syrie, (20% en Turquie, soit près de 15 millions d’âmes). Mais dans la mouvance des Alaouites, on trouve en Syrie d’autres minorités religieuses ou ethniques menacées par les islamistes et les Frères Musulmans: les Chrétiens catholiques ou orthodoxes, les Assyriens, les Druzes et les Kurdes.

Les Arabes laïcs, d’origine sunnite, forment avec les alaouites les élites du pays. Ils sont encore neutres, malgré certaines défections dans l’armée et l’administration. Au total, plus de la moitié de la population syrienne est hostile aux Arabes sunnites.

On comprend pourquoi les Assad et l’ethnie alaouite se battront jusqu’au bout pour garder un pouvoir en Syrie, en particulier dans leur zone d’origine, pour leur survie, et éviter ainsi leur disparition par des massacres sunnites annoncés.

Ces mêmes spécialistes du monde arabe estiment que dans ce conflit, l’Occident se doit de rester vigilant, mais neutre. L’engagement des politiques et des médias occidentaux au côté de "l’Armée de Libération syrienne", financée par l’Arabie saoudite et le Qatar, noyautée par les Frères Musulmans et les jihadistes étrangers, est une attitude qui semble inconvenante, voire dangereuse. D’autant plus que la responsabilité des massacres et des sévices sont également partagées.

Z.T.

Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)

Les dessous des actes de violence en Syrie


Nombreux sont les spécialistes du monde arabe qui affirment que le sois disant "Printemps arabe" qui dure depuis 18 mois en Syrie est en fait une guerre civile et plus précisément une guerre de religion.

On assiste en fait à un nouvel épisode sanglant de la lutte sans merci que mène l’Islam dit "régulier" ou "la sunna", contre l’Islam dissident "la shiah". Et ceci aggravé considérablement par une présence en Syrie d’Alaouites qui ont acquis durant ces dernières années grâce au clan Assad, lui même Alaouite, une influence particulière.

Rappelons que la pratique de cette religion Alaouite est des plus "spéciale". En général, la prière se fait dans l’intimité du foyer, rarement dans une mosquée. Seuls les hommes sont initiés aux secrets de la doctrine pendant leur adolescence. De leur côté, les femmes ne portent pas le hijab, à quelques exceptions près dans les villes. L’alcool est toléré. Les adeptes ignorent le jeune et le pèlerinage à la Mecque. Ils croient en la réincarnation et célèbrent une forme d'eucharistie à l'aide de pain et de vin. Leur religion est un mélange d'éléments venus du chiisme, du christianisme byzantin et de cultes hellénistiques. Ils célèbrent des fêtes aussi bien musulmanes que chrétiennes.

Sous les ottomans, les Alaouites sont pauvres, considérés comme des "infidèles" par les sunnites et de fait, des citoyens de seconde zone. Après la 1ère guerre mondiale et l’effondrement de l’Empire Ottoman, la France qui reçoit un mandat sur la Syrie, crée un Territoire des Alaouites et émancipe cette ethnie en l’intégrant dans la police et l’armée.

Après la création du parti national socialiste "Baath" avec l’aide des Chrétiens, après plusieurs coups d’état, les alaouites et notamment les Assad, ont progressivement pris le pouvoir et l’ont gardé depuis 42 ans, avec une main de fer.

Un début de guerre civile eut lieu entre 1979 et 1982 lorsque les Frères Musulmans se sont révoltés obligeant les Alaouites d’Alep à se réfugier sur la côte à Lattaquié, révolte sanglante des 2 côtés, qui s’est terminée par le massacre de Frères Musulmans à Hama avec quelques 20 000 morts.

Les Alaouites ne représentent certes que 10 à15% d’une population de 20 millions d’habitants en Syrie, (20% en Turquie, soit près de 15 millions d’âmes). Mais dans la mouvance des Alaouites, on trouve en Syrie d’autres minorités religieuses ou ethniques menacées par les islamistes et les Frères Musulmans: les Chrétiens catholiques ou orthodoxes, les Assyriens, les Druzes et les Kurdes.

Les Arabes laïcs, d’origine sunnite, forment avec les alaouites les élites du pays. Ils sont encore neutres, malgré certaines défections dans l’armée et l’administration. Au total, plus de la moitié de la population syrienne est hostile aux Arabes sunnites.

On comprend pourquoi les Assad et l’ethnie alaouite se battront jusqu’au bout pour garder un pouvoir en Syrie, en particulier dans leur zone d’origine, pour leur survie, et éviter ainsi leur disparition par des massacres sunnites annoncés.

Ces mêmes spécialistes du monde arabe estiment que dans ce conflit, l’Occident se doit de rester vigilant, mais neutre. L’engagement des politiques et des médias occidentaux au côté de "l’Armée de Libération syrienne", financée par l’Arabie saoudite et le Qatar, noyautée par les Frères Musulmans et les jihadistes étrangers, est une attitude qui semble inconvenante, voire dangereuse. D’autant plus que la responsabilité des massacres et des sévices sont également partagées.

Z.T.

Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)
www.zvitenney.info