samedi 27 août 2011

Sans négociations avec Israël,il ne peut exister un Etat palestinien.

Sans négociations avec Israël,il ne peut exister un Etat palestinien.

Le journal Le Monde donne, dans son numéro daté du 24 août, la parole à Jean-Claude Lefort, ancien député communiste français, reconverti, depuis 2009, en président de l’Association France-Palestine solidarité (AFPS), qui déclare que "ceux qui se refusent à indiquer clairement qu’ils voteront pour l’admission de l’Etat palestinien à l’ONU.... sont des irresponsables eu égard aux devoirs impérieux que leur confère la Charte des Nations unies, et cela vaut spécialement pour les membres permanents du Conseil de sécurité".
Ci bas en réaction,quelques remarques tirées du récent article sur le sujet de David Ruzié, spécialiste de droit international.


L’opération, qui se prépare aux Nations Unies, fin septembre, lors de la prochaine ouverture de l’Assemblée générale des Nations Unies, a donc semble-t-il, changé de nature. Initialement il n’était question que de demander à l’Assemblée générale la reconnaissance d’un « Etat de Palestine », reconnaissance qui déjà exprimée isolément, par une centaine d’Etats, non seulement n’aurait aucune incidence juridique, mais qu’elle ne relevait pas de la compétence de ladite Assemblée. Il semblerait a presnt que le camp palestinien et ses soutiens, sur la scène internationale, envisage d’aller plus loin et de demander l’admission de l’ "Etat de Palestine" comme 194ème Etat de l’Organisation mondiale.

Dans ce contexte il est opportun de souligner qu’en droit international, l’existence d’un Etat est subordonnée à trois éléments matériels fondamentaux : un territoire, une population et des pouvoirs publics.

Certes on ne peut, sans doute, plus contester l’existence d’un « peuple palestinien », même si cette notion n’est apparue qu’il y a quelques décennies, car il apparaît à l’évidence qu’il existe une population qui déclare vouloir se constituer en une entité étatique.

L’existence de pouvoirs publics est déjà plus problématique, en raison, de la rivalité entre le Hamas, qui exerce son pouvoir sur une partie du futur Etat en question (la Bande de Gaza) et le Fatah, élément de base de l’Autorité palestinienne, qui prétend exercer son autorité en « Cisjordanie ».`

Mais, en tout état de cause, il manque toujours un élément essentiel à ce futur Etat : des frontières, délimitant son territoire, l’aire d’exercice des compétences des pouvoirs publics.
Il ne suffit pas de répéter à l’envi, même dans certaines capitales amies d’Israël, qu’il existe les « frontières d’avant 1967 », car celles-ci n’ont jamais existé.
La « Ligne verte », que les troupes israéliennes ont dû franchir en juin 1967 dans l’exercice du droit de légitime défense de l’Etat d’Israël (en butte à l’intervention de la Jordanie aux côtés de l’Egypte et de la Syrie), n’a jamais constitué qu’une ligne de cessez-le-feu, ainsi qu’elle est présentée dans l’accord d’armistice israélo-jordanien de 1949 et s’est toujours vu refuser, précisément par la partie arabe, la qualité de frontière….Et il n’appartient pas aux Nations Unies de définir de telles frontières.

Il est donc clair que même si les EU n’opposaient pas leur veto, une décision de l’ONU de ratifier l’admission d’un Etat palestinien en son sein, n’aurait aucune légalité en regard du droit international. car sans négociations avec Israël, pour fixer ses frontières ,il ne peut exister un Etat palestinien.







samedi 20 août 2011

Le Quai d’Orsay boycotterait le Tramway de Jérusalem construit par la France ?

On apprend de source "JSS News" qu’Alain Juppé aurait interdit à ses diplomates d’assister à l’inauguration du Tramway de Jérusalem. Un diplomate au Quai d’Orsay avoue sa gêne face à cette décision et ajoute ne pas la comprendre : “c’est la France qui a construit ce tramway ! C’est un moyen de transport écologique qui va relier les quartiers de la périphérie au centre ville… Peu importe que les quartiers soient à majorité juive ou musulmane".

Un autre fonctionnaire du Quai d’Orsay ajoute : “..c’est immoral. On ne peut pas vouloir une paix juste au Proche-Orient et un tramway qui ne desservirait pas tout le monde ! Demandez aux Arabes de Jérusalem ce qu’ils pensent du tramway ! Aucun n’est contre ! C’est une révolution positive et non discriminatoire! ”

C’est bien là l’absurde de cette décision au cas où elle venait à être confirmé , Paris qui a tout fait pour gagner les appels d’offres pour sa construction, dénoncerait aujourd’hui le fait que ce Tramway israélien traverse les quartiers arabes. “C’est vu comme une sorte de colonialisme” explique un fonctionnaire du ministère francais des affaires étrangères.

Peut-être aurait-il mieux valu que ce tramway ne desserve que les quartiers juifs, en créant ainsi un apartheid dans l’accès aux services municipaux à Jérusalem ?

Rappelons que la construction du Tramway de Jérusalem a commencé en avril 2006. La ligne 1 et ses 23 stations relieront le Mont Herzl à Pisgat Ze’ev, le plus grand quartier juif de l’est de Jérusalem.
Plusieurs organisations anti-israéliennes, qui militent pour que Jérusalem Est soit interdite aux Juifs, ont fait pression sur Alstom et Veolia ,les deux compagnies françaises qui ont construit le Tramway, pour qu’elles ne s’impliquent pas dans ce projet. On a également assisté aux efforts soutenus dans ce sens par la Ligue Arabe qui a menacé “de boycotter” ces compagnies si elles ne se retiraient pas du projet.
Rappelons surtout qu’en février 2007, l’AFPS (L’Association France Palestine Solidarité) a fait assigner les Sociétés Veolia et Alstom devant le Tribunal de Grande Instance de Nanterre afin d’obtenir l’annulation du contrat signé par ces sociétés avec le gouvernement d’Israël. En mai 2011 la Cour de Nanterre a rejeté la plainte de l'AFPS.
.
Face à ces menaces, Veolia avait mentionné qu’elle avait consulté la population arabe des quartiers de Jérusalem, et qu’elle avait constaté leur approbation. Elle avait également déclaré que si un tribunal français ou une juridiction internationale reconnue venait à conclure que le projet de Tramway de Jérusalem ou que l’accord conclu par « Veolia Transport » est illégal, elle se plierait à toute décision irrévocable en la matière...Ce qui, comme mentionné plus haut, n’a pas été le cas.

Vendredi dernier, le Tramway a commencé à fonctionner, couronnant le succès une coopération française pour le bien-être de la population de Jérusalem, juive et arabe.
On verra lors de l’inauguration officielle qui aura lieu dans quelques semaines si la Diplomatie française boycottera vraiment l’événement, auquel cas elle exhiberait une position pour le moins aberrante !

Z.T.




Le Tramway de Jérusalem construit par la France boycotté par le Quai d’Orsay.

Le Tramway de Jérusalem construit par la France boycotté par le Quai d’Orsay.

On apprend de source "JSS News" qu’Alain Juppé aurait interdit à ses diplomates d’assister à l’inauguration du Tramway de Jérusalem. Un diplomate au Quai d’Orsay avoue sa gêne face à cette décision et ajoute ne pas la comprendre : “c’est la France qui a construit ce tramway ! C’est un moyen de transport écologique qui va relier les quartiers de la périphérie au centre ville… Peu importe que les quartiers soient à majorité juive ou musulmane".

Un autre fonctionnaire du Quai d’Orsay ajoute : “..c’est immoral. On ne peut pas vouloir une paix juste au Proche-Orient et un tramway qui ne desservirait pas tout le monde ! Demandez aux Arabes de Jérusalem ce qu’ils pensent du tramway ! Aucun n’est contre ! C’est une révolution positive et non discriminatoire! ”

C’est bien là l’absurde de cette décision si elle était confirmée. Paris qui a tout fait pour gagner les appels d’offres pour sa construction, dénoncerait aujourd’hui le fait que ce Tramway israélien traverse les quartiers arabes. “C’est vu comme une sorte de colonialisme” explique un fonctionnaire du ministère francais des affaires étrangères.

Peut-être aurait-il mieux valu que ce tramway ne desserve que les quartiers juifs, en créant ainsi un apartheid dans l’accès aux services municipaux à Jérusalem ?

Rappelons que la construction du Tramway de Jérusalem a commencé en avril 2006. La ligne 1 et ses 23 stations relieront le Mont Herzl à Pisgat Ze’ev, le plus grand quartier juif de l’est de Jérusalem.
Plusieurs organisations anti-israéliennes, qui militent pour que Jérusalem Est soit interdite aux Juifs, ont fait pression sur Alstom et Veolia ,les deux compagnies françaises qui ont construit le Tramway, pour qu’elles ne s’impliquent pas dans ce projet. On a également assisté aux efforts soutenus dans ce sens par la Ligue Arabe qui a menacé “de boycotter” ces compagnies si elles ne se retiraient pas du projet.
Rappelons surtout qu’en février 2007, l’AFPS (L’Association France Palestine Solidarité) a fait assigner les Sociétés Veolia et Alstom devant le Tribunal de Grande Instance de Nanterre afin d’obtenir l’annulation du contrat signé par ces sociétés avec le gouvernement d’Israël. En mai 2011 la Cour de Nanterre a rejeté la plainte de l'AFPS.
.
Face à ces menaces, Veolia avait mentionné qu’elle avait consulté la population arabe des quartiers de Jérusalem, et qu’elle avait constaté leur approbation. Elle avait également déclaré que si un tribunal français ou une juridiction internationale reconnue venait à conclure que le projet de Tramway de Jérusalem ou que l’accord conclu par « Veolia Transport » est illégal, elle se plierait à toute décision irrévocable en la matière...Ce qui, comme mentionné plus haut, n’a pas été le cas.

Alors Vendredi dérnier , le Tramway a enfin commencé à fonctionner, couronnant le succès d’une coopération française ,tout à fait légale, pour le bien-être de la population de Jérusalem, juive et arabe, la Diplomatie française, elle, exhiberait ,si cette decision s'averait confirmée, une position pour le moins aberrante !

Z.T.
Dr Zvi Tenney Ambassador of Israel (ret)

lundi 15 août 2011

L’économie israélienne face à la turbulence financière en Amérique

L’économie israélienne face à la turbulence financière en Amérique

L’abaissement de la note des EU par S&P (de AAA à AA+) le 8 Août dernier a entraîné bien évidemment l'abaissement de la note des futurs emprunts israéliens sur le marché mondial garantis par les Américaine. Mais cela ne peut porter que sur un montant limité à 3,8 milliards de dollars qu’Israël n’a pas l’intention d’exploiter, ne lui étant pas nécessaire .Même si on décidait de le faire cela devrait se traduire par un modeste surcoût d’intérêts de quelques 10 millions de dollars.
Le sombre tableau économique mondial mérite donc, á mon avis, d’être nuancé pour ce qui concerne Israël. Nous disposons de réserves monétaires record de 77,9 milliards de dollars, de quoi couvrir très largement notre dette publique.
L'économie israélienne est en outre en excellente santé avec un croissance prévue de 5% cette année, un chômage au plus bas depuis plus de 20 ans et des perspectives optimistes pour l’avenir avec un taux croissant d’Orthodoxes et d’Arabes venant s’intégrer à la population active.
Ceux sont là des performances qui ont permis depuis trois ans à l'Etat d'Israël de rester avec la mention "stable" dans la catégorie des "A" aussi bien auprès de S&P, que de Fitch et de Moody's.
C’est vrai que les manifestations « des tentes » auxquelles nous somme témoins aujourd’hui nécessitent certains changements dans la répartitions entre les impôts indirectes (TVA et taxes de toute sorte ) qui influent sur les prix à la consommation et ceux directes sur les hauts revenus ,les gains en bourse etc. Il est également clair qu’il faut s’occuper également de « décentraliser » notre économie pour neutraliser cette tendance de hausse de prix exorbitants à la consommation.
Il faudra, sans doute, aussi prévoir au sein du budget gouvernemental des transferts d’allocations de certains chapitres (qui peuvent le supporter) à d’autres comme l’éducation pour les tous jeunes ou l’accès au logement pour les populations à modeste revenu, et cela évidemment sans dévier de la stricte discipline budgétaire qui caractérise la politique d’Israël depuis de nombreuses années déjà.
Il est superflu de mentionner que cette situation économique relativement stable d’Israël pourrait gravement se détériorer si une récession économique venait à frapper les EU ou l’Europe et par là même à porter atteinte à nos exportations dont l’immense majorité leur est destinée, exportations qui sont le moteur principal de la croissance économique en Israël.
Z.T.