vendredi 17 décembre 2010

Le message du Fatah reste inexorablement NON

Le message du Fatah reste inexorablement "NON"

Ci bas la traduction d'un article édifiant du journaliste palestinien Khaled Abou Toameh sur la position inexorablement négative des Palestiniens vis á vis de toute solution du conflit. L'article a été publié dernièrement dans le Jérusalem Post.
A ce propos il serait tellement utile, afin que les choses soient claires pour tous, que Mme Livny, au lieu d'adopter cette politique politicienne de critiquer systématiquement l'actuel Gouvernement pour son "manque de volonté d'arriver á une solution du conflit", explique clairement au grand public, en Israël comme á l'étranger, pourquoi malgré les concessions importantes faites aux Palestiniens par le Gouvernement ou elle siégeait, il n'a pas été possible de signer un accord de paix.
Il serait également intéressant d'avoir les explications publiques de l'ex Président Clinton sur les raisons de l'échec de ses propres initiatives de paix en 2000 et cela malgré les concessions aux Palestiniens que les Israéliens avaient acceptées de faire sur sa demande et sa "bénédiction".
Peut-on espérer d'arriver un jour à confondre et déchirer enfin le masque d'hypocrisie et de falsification que revêt aujourd'hui la présentation du conflit palestino israélien de par le Monde et dans certains cercles de "bien pensants" en Israël ?
Z.T.




Le message du Fatah reste inexorablement
"Non, Non et Non !"
Par Khaled Abou Toameh, journaliste palestinien
Jérusalem Post - 30/11/10

Le groupe du Fatah' soutenu par l'Occident vient de conclure sa 5ème Convention à Ramallah, avec une série de déclarations qui empêchent en fait le président Mahmoud Abbas de parvenir à un quelconque accord avec Israël comportant des compromis.
Le Conseil Révolutionnaire du Fatah' incluant une centaine d'officiels du parti Fatah' a dit NON à toute proposition ou idée qui aurait pu ouvrir la voie à un quelconque règlement entre Israël et les Palestiniens.

NON à la reconnaissance d'Israël comme un état Juif.
NON à une solution qui installerait un état Palestinien avec des frontières provisoires
NON à un échange de territoires entre Israël et les Palestiniens
NON à la reprise des négociations, sans qu'Israël ne gèle la construction dans les implantations et à Jérusalem est
NON à une entente entre Israël et les Etats-Unis sur l'avenir du processus de paix
NON à la livraison d'armes américaines à Israël
NON à la reconnaissance de l'importance de sens pour les Juifs du Mur Occidental
NON à la nouvelle loi israélienne demandant un référendum avant tout retrait de Jérusalem ou du Golan.

Avec une telle position, on voit mal comment on peut avancer dans les pourparlers de paix, si jamais ils reprennent. En fait, ce que le Fatah' est en train de clamer, c'est qu'Israël doit accepter les demandes palestiniennes à 100%, s'il recherche la paix.
C'est le seul OUI que peut offrir le Fatah'!
Cette déclaration ne surprend guère, car c'était l'attitude constante de ce groupe, même au début d'Oslo en 1993, et le Fatah' a toujours été cohérent dans la définition de sa politique (1) et ses positions n'ont pas changé d'un iota en 2 décennies.

Mais le problème n'est pas le Fatah', le problème c'est l'ignorance permanente et continue des positions du Fatah' par les gouvernements de l'Occident. Les médias internationaux sont également à blâmer, car ils ont ignoré ou minimisé les déclarations de ceux qu'on appelait "modérés de Cisjordanie". Même s'il le voulait, à la lumière de cette déclaration du Fatah', Abbas ne peut faire aucune concession.
Et le message envoyé à tous les Palestiniens, c'est que personne n'a mandat pour parvenir à un accord avec Israël qui ne satisfasse toutes les exigences énoncées. C'est la raison pour laquelle le communiqué a été publié en arabe dans les médias contrôlés par le Fatah', afin d'être sûr que chaque mot du message soit lu et bien compris.
Abbas a soutenu cette déclaration bien sûr, jurant qu'il ne ferait aucun compromis sur aucun des droits Palestiniens. Il serait condamné comme un traitre s'il osait faire une quelconque concession sur tous les sujets sensibles, comme le statut de Jérusalem ou le "droit au retour" des réfugiés. C'est pour la même raison que son prédécesseur, Yasser Arafat, a toujours refusé d'accepter, moins de 100% de ses exigences à Camp David en 2000. Abbas sait que la rue arabe et islamique n'est pas encore prête à accepter une solution incluant des concessions significatives à Israël.

Les Palestiniens ont 2 pouvoirs qui veulent les 100%: le Fatah' qui dit exiger 100% des territoires conquis en 1967, et le H'amas qui exige 100% de toute la Palestine mandataire, y compris le territoire d'Israël !
C'est triste à dire, il n'y a pas de 3ème groupe prêt au compromis et le communiqué final résonne comme un cri de guerre plutôt qu'une déclaration politique, d'autant qu'il se termine par cette phrase "la Révolution jusqu'à la victoire, jusqu'à la victoire, jusqu'à la victoire !"
Dans cette partie du monde, il est très important d'écouter ce que disent les gens dans leur propre langue – et pas seulement le texte en anglais destiné aux gouvernements occidentaux et aux journalistes.

lundi 6 septembre 2010

Le veritable obstacle a une solution du conflit palestino israelien

La Charte nationale palestinienne


Cette Chartre a été adoptée en 1964 (donc avant même l’occupation par Israël en 1967 de la Cisjordanie et la Bande de Gaza) pour servir de Constitution à l'OLP. Elle est couramment appelée « Charte nationale de l'Organisation de libération de la Palestine » ou « Charte de l'OLP » et préconise la conquête d’Israël afin de « libérer la Palestine ».

Après la guerre des Six Jours, son texte a été modifié par la quatrième session du Conseil national palestinien, réuni au Caire du 1er au 17 juillet 1968. Cette charte constitue en fait une véritable déclaration de guerre, car elle définit le but de l'organisation comme étant l'anéantissement de l'État d'Israël par la lutte armée, lui niant toute légitimité d'existence.

Le 21 avril 1996, le 21e Conseil national palestinien précise et renforce les articles de cette Charte nationale palestinienne refusant l'existence de l'État d'Israël. En voici quelques uns pour exemple :
– seuls les Juifs dont la famille était installée avant 1917 seront autorisés à demeurer en Palestine (article 6) ;
– la libération de la Palestine a pour but de « purifier » le pays de toute présence sioniste (article 15) ;
– le partage de la Palestine en 1947 et la création de l'État d'Israël sont des événements nuls et non avenus (article 19).
-les Juifs ne forment ni un peuple, ni une Nation (article 20), contrairement aux Palestiniens dont l'identité est "authentique, essentielle et intrinsèque" (article 4).

Cette Charte nationale palestinienne n'a jamais été abrogée par le Conseil national palestinien, et a même été ratifiée par le Congrès du Fatah tenu à Bethlehem en août 2009.
Elle reflète clairement ce refus de l'existence même d'Israël qui constitue la seule et véritable cause du conflit palestino Israélien.
Ceux dans le Monde occidentale comme en Israël qui considèrent ce conflit comme « une lutte contre l’occupation et la colonisation israélienne » et dont la solution dépend du « gel de la construction dans les colonies » devrait revoir leur copie.

Eric Marty dans son livre « Bref séjour à Jérusalem » a d’ailleurs donné la mesure profonde et idéologique de ce refus en le définissant en ces termes : "L'un des scénarios - et pas le moindre -de la guerre que livrent les Palestiniens aux Israéliens a pour noyau métaphysique l'effacement absolu de l'être juif en tant qu'insupportable rival parce que dépositaire de l'origine."

C’est dire combien ardu semble être le chemin vers une solution pacifique avec les Palestiniens. Il n’est cependant pas démuni de toute ouverture d’espoir, les accords de paix avec la Jordanie et l’Egypte en sont la preuve.
Mais pour cela il faudrait que se créent des circonstances qui conduisent également les Arabes palestiniens à une vision réaliste concernant la présence incontournable d’Israël dans la région.

Malheureusement l’atmosphère que créent actuellement des dirigeants comme Obama et Sarkozy ne contribue en rien à cela et risque de mener non pas à une « solution de deux Etats » mais à une « solution à deux étapes » : le replie d’Israël aux frontières de 1967 sans que les Palestiniens s’apprêtent (comme ils le déclarent ouvertement) à mettre fin au conflit qui ainsi se poursuivra dans de « meilleurs conditions ».

Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)

samedi 4 septembre 2010

Pourquoi cette fois encore, les négociations de paix risquent d'échouer

Pourquoi cette fois encore, les négociations de paix risquent d'échouer

Après l’échec des pourparlers de paix en 2000, les palestiniens ayant refusé malgré l’offre généreuse du premier Ministre Barak, de signer la reconnaissance de la fin du conflit, on a assisté à l’échec du processus d’Annapolis entamé en 2008, le gouvernement Olmert et les dirigeants de l’OLP n'ayant pas réussi à parvenir à un accord.

Pourtant au dire de Mahmoud Abbas lui-même le Premier ministre Olmert a proposé qu’Israël se retire de 98% de l’ensemble de la Cisjordanie et de la bande de Gaza, .les 2% restant étant compensés par un transfère aux palestiniens d’un territoire israélien équivalent.
Olmert a également proposé un "passage sécurisé" entre Gaza et la Cisjordanie. Il a été également convenu qu’Israël reconnaîtrait en principe le besoin de résoudre le problème des réfugiés, Olmert a accepté que des milliers de réfugiés soient autorisés à revenir en Israël pour des motifs humanitaires.
En ce qui concerne Jérusalem, Olmert a proposé la partition de la ville. Les quartiers habités par les arabes feront partie de la capitale de l’Etat souverain palestinien. Les quartiers juifs seraient maintenus sous la souveraineté israélienne. En plus, il a proposé qu’Israël renonce à sa souveraineté sur le Mont du Temple, le Mont des Oliviers et la Cité de David (le « bassin sacré »). Le rôle d’Israël dans ces zones serait remplacé par un consortium administratif avec la participation de l’Arabie saoudite, la Jordanie, les Etats-Unis, l’OLP et Israël.

Mais cette proposition qu’on ne peut plus généreuse, concernant les frontières, les réfugiés et Jérusalem, a été également rejetée par l’OLP, Mahmoud Abas dans une interview publiée dans le Washington Post du mois de mai 2009 ayant déclaré que « les écarts étaient encore importants ».
Il a veillé à souligner que même après la signature d’un accord de paix il ne pourra confirmer officiellement qu’on avait abouti à la fin du conflit.

L’explication à tout cela est toute simple : La charte de l’OLP, telle qu’elle a été réaffirmée lors du dernier Congrès du Fatah réuni en août 2009, stipule que la lutte armée ne cessera que lorsque l’entité sioniste serait éradiquée et la Palestine libérée. Cette charte refuse donc d’accepter Israël comme Etat-Nation du peuple juif et dans leurs récentes déclarations, les dirigeants du Fatah n’en font d’ailleurs pas secret.

En effet,bien que considérés comme « modérés », les Palestiniens du Fatah, comme tout le reste du monde arabo-musulman, ne peuvent accepter que les Juifs puissent être souverains en « Terre d’Islam » , et qui plus est, en référence à ” des liens historiques à la Palestine “, liens qu’ils dénient purement et simplement .
Ainsi pour eux, il n’y a aucun lien historique entre le peuple juif et le Mont du Temple précisant que l'histoire des deux Temples juifs détruits, n’est que mythologie. Après le discours à Bar Ilan de Netanyahu durant lequel il a précisé que la solution du conflit passait par la reconnaissance de deux Etats, l’un palestinien et l’autre juif, les Palestiniens ont redoubler récemment de déclarations affirmant que le judaïsme n’étant pas une nationalité mais uniquement une religion, l’Etat d’Israël ne peut exister comme Etat-Nation du peuple juif et ils ne peuvent donc le reconnaître comme tel.

Il est clair que dans cette perspective, les Palestiniens cherchent à s’assurer du soutien des dirigeants occidentaux pour que les négociations avec Israël aboutissent au retrait d’Israël aux frontières de 1967 espérant en seconde étape d’obtenir le retour en Israël d’une masse de réfugiés palestiniens qui constitueraient un moyen démographique de libérer toute la Palestine.
La question qui se pose dans toute sa gravité est de savoir pourquoi l’opinion publique en Occident et les milieux pacifistes de gauche en Israël ne prennent pas conscience de cette approche idéologique palestinienne qui a toujours empêcher et empêchera cette fois encore sans doute d’aboutir à une solution de paix véritable.

En attendant que le Monde comprenne enfin la véritable raison du conflit, à savoir le refus arabe de l’existence même d’Israël et agisse en conséquence , la seule chose à faire est d'essayer de d’arriver à un statu quo vivable en Judée-Samarie en contribuant à l’amélioration de la situation économique et sociale des Palestiniens qui y vivent tout en encourageant un renforcement de leur coopération avec la Jordanie.
Quant à la Bande de Gaza il faudrait qu’Israël complète son désengagement et qu’en coopération avec l'UE, ferme complètement sa frontière avec elle de sorte que Gaza soit liée au Monde extérieur par son port maritime et sa frontière avec l'Egypte.

Dr Zvi Tenney Ambassador of Israel (ret)

mardi 10 août 2010

Une distinction dans la tradition de la lignée familiale

Une distinction dans la tradition de la lignée familiale

Claude Cohen-Tannoudji, physicien français qui a reçu en 1996 la médaille d'or du CNRS, qui est Prix Nobel de physique de 1997 et qui occupe depuis 1973 la chaire de physique atomique et moléculaire au Collège de France a été promu dernièrement à la dignité de Grand Officier de la Légion d’Honneur.

Alors que l’on fête cette année les 50 ans de la fabuleuse découverte du laser, Claude Cohen-Tannoudji, sollicité par les Médias, a ces jours derniers expliqué amplement et clairement combien le laser a pu faire avancer la recherche en physique fondamentale et appliqué, révolutionnant littéralement notre vie quotidienne. Rappelons que c’est en 1917, dans un article sur la théorie quantique du rayonnement, qu’Albert Einstein énonce la théorie de l’émission stimulée. Théorie qu’utilisa l’Américain Theodore Maiman pour fabriquer et faire fonctionner le premier laser le 16 mai 1960

Elevé selon les préceptes fondamentaux de la tradition juive: apprendre, étudier, partager son savoir, Claude Cohen-Tannoudji est sorti ces jours-ci de sa réserve et de ses gonds: «déconcerté» par l'appel de ses pairs à un «moratoire sur les relations scientifiques et culturelles avec Israël», il a tenté de les rappeler à la raison en leur démontrant l'«absurdité» de leur démarche.

Sans nul doute une grande figure de plus dans la lignée de la famille Cohen Tanudji que Hida ,(le rabbin et émissaire de Hébron, Haïm Yossef David Azoulaï) qui a rencontré, à Tunis en 1773, beaucoup de membres de la famille Cohen-Tanugi et en particulier le Caïd Yeoushua, parle longuement de cette famille affirmant : « J'ai entendu dire qu'il y a fort longtemps, un certain Cohen de la ville de Tanger s'est installé à Tunis, et c'est lui l'ancêtre des Tannudji [...] Et jusqu’à présent, c’est une grande famille, hors du commun et de grande lignée, dans la ville de Tunis ».

En effet la famille Cohen-Tanugi possède la singularité d'être la seule à Tunis, qui soit d’origine ibérique, c’est à dire « séfarade », sans être passée par le marranisme des Livournais qui s’y installent à partir du XVIe siècle. Ses membres n’ont nullement été marranes puisque probablement partis d’Espagne pour Tanger en 1391, avant les conversions forcées en Espagne et au Portugal.

Notre ancêtre commun, le rabbin Yismaël Cohen-Tanudji qui vécut au 16ème siècle s'était lui déjà distingue en 1555 en publiant un ouvrage,"Sépher Hazikaron", qui a déclanché un changement historique fondamental du Judaïsme tunisien. En effet cet ouvrage consistait en une exégèse concise et claire du Talmud . L’ordre des traités y est conservé; mais il en extrait, avec concision, les thèmes majeurs de la Halakha et cela à l'usage "des travailleurs qui ne peuvent consacrer qu'un temps limité à l'étude de la Torah " comme indiqué dans la préface de l’ouvrage .
Cette œuvre publiée à Ferrare en 1555, republiée en 1974 a été traduite en français et publiée en 2007 par Daniel Cohen de Montréal ,un membre de la lignée.
Pour mesurer l'impacte de cet ouvrage, il faut rappeler que depuis la disparition de la communauté juive de Kairouan, à la suite des invasions Hilaliennes au XIe siècle puis Almohades au XIIe siècle, le Judaïsme tunisien s’était fortement affaibli, la connaissance des textes s'était peu à peu perdue. Aussi, ne trouvait-on pas en Tunisie à la fin du XVe siècle un judaïsme de type rabbinique, et donc talmudique, favorisant la connaissance et l'éducation juive.
Yismaël Cohen Tanoudji arrivé à Tunis á la fin du XVeme siècle y a donc amené avec son ouvrage la tradition séfarade classique basée elle sur la connaissance et l’éducation talmudique largement diffusée.

Une autre grande figure de cette famille est Yeouda Cohen-Tanugi , qui en 1699 fut mandaté par le Bey Morad III à négocier un traité de coopération avec les Etats Généraux de Hollande ,traité signé en 1708.

Un de ses descendants, le rabbin Yeoushoua Cohen-Tanugi (1716-1796 ) fait amplement parler de lui. Il est nommé "Naguide et Caïd"(juge et gouverneur) de la Communauté juive en Tunisie en 1746, alors qu'il n'avait que 30 ans . Tous les témoignages écrits qui nous sont restés y compris bien sûr ceux du rabbin Hida (qui passa plusieurs mois à ses côtés à Tunis) indiquent que " c'était un homme érudit d'une intelligence mordante , riche et puissant qui , par son action, a contribué énormément à élever le statut de ses frères juifs soumis, à l'époque à la pauvreté et aux persécutions." .
A l'âge de 80 ans, en 1796, il décide de "monter" à Jérusalem où il est décédé trois mois après son installation en Eretz-Israël.

Son fils, Moshé Cohen-Tanugi que les chroniques décrivent en termes élogieux comme étant "le Gvir (homme riche et important ) fils du Caïd et descendant de l'Ambassadeur en Hollande" était ,semble-t-il , le trisaïeul de mon grand - père paternel Shalom Cohen-Tanudji (1855-1931) qui hérita de son père Moshé ( arrière petit fils du sus dit "Gvir" Moshé ) d' une fortune importante.
Shalom que l'on surnommait "Cohen l’ahmar", (étant rouquin aux yeux bleus) avait été parmi ceux qui accueillirent avec enthousiasme le Protectorat français en Tunisie. Encouragé par son père il s’inscrit à l'Ecole des Frères pour y apprendre le français.
.Il fit construire dans le quartier moderne de la ville un Palais luxueux (aujourd'hui "Le Palais des Sociétés françaises" ) pour y loger toute sa famille. A ce propos je me souviens de ma grand-mère Elise ,la femme de Shalom, me racontant, offusquée, la médisance des gens qui faisaient courir le "mensonge " qu'elle chaussait au Palais des "Sabots en Or” , m'expliquant que cela eut été un grave "pécher d'orgueil devant Dieu".

Mais le caractère prodigue de Grand-père Shalom de même que la mort prématurés de son fils aîné ,l’oncle Moshé, qui gérait une partie de cette fortune dans le négoce international de thé, ont fait que cette fortune fut en grande partie dilapidée de son vivant.

Les écrits rappellent de nombreux autres Cohen-Tanugi célèbres, Rabbins, Dayanim, Ecrivains, tous apparentés les uns aux autres et dont les noms ont variés de prononciation au cours du temps et du lieu d’émmigration : Tannoudji , Tanudji ou Tanugi pour la branche restée à Tunis.
La lignée s’est scindée en effet en plusieurs rameaux : Tunis, Constantine, et Livourne, et vie aujourd’hui, principalement en France, en Israël , en Italie et certains au Canada.

A remonter ainsi l'histoire de la famille Cohen Tanugi dont les descendants vivent aujourd’hui en Israël, on ne peut s'empêcher de penser à une "Grande Boucle" qui se serait refermée …. Certains descendants d'un Cohen, chassé de Jérusalem en ruine il y a deux mille ans,…se réinstallent en Israël et participent à sa reconstruction !

Dr Zvi Tenney (Cohen Tanugi)
Ambassador of Israel (ret)

lundi 2 août 2010

:L'origine hébraïque de la foi chretienne

Dans un article recent du prêtre Arbez de Genève,il explique longuement"Ce que les chétiens doivent à leurs frères aînés".

Ce même prêtre Arbez faisait remarquer dernièrement à Madame Al Ashmawi, professeur à l'Université de Genève, qu'elle avait raison de rêver d’une meilleure condition pour la femme musulmane, mais elle devrait élaborer ses analyses et ses projets pour le monde islamique sans pour autant dénigrer le christianisme de cet Occident où elle a choisi de vivre.
Et d'ajouter: ".. N’est-ce pas le christianisme qui a apporté, avec notre société démocratique issue d’Athènes, de Rome et de Jérusalem, tant de valeurs spirituelles et de ressources humaines qui alimentent la lutte que mènent tous les humanistes pour la dignité humaine ?".

C'est là un point de vue que défendent de plus en plus, nombreux hommes d'église et sociologues qui s'efforcent de faire comprendre tout ce que la civilisation occidentale doit au Judaïsme du point de vue spirituel, moral, éthique et idéologique.
Comme il est dit souvent :"Si tout ce qui meuble la demeure spirituelle de l'homme de l'Occident est grec,la demeure elle même est juive".
D'ailleurs le Pape Jean-Paul II lui même n'a-t-il pas, d'une certaine manière, confirmé ce fait en qualifiant les Juifs de "Frères aînés de l'Eglise" ?

A ce propos, il me plait de rapporter une épisode fort sympathique que j'ai personnellement vécue :
En poste d'Ambassadeur en Equateur en 1986, nous avons eu l'occasion, mon épouse et moi, d'être présentés à Jean-Paul II alors en visite dans ce pays. Il s'est longuement attardé avec nous, introduisant même quelques mots en hébreu dans la conversation.
Evoquant la Messe publique qu'il avait célébré dans la matinée , j'ai dit malicieusement au Nonce Apostolique qui l'accompagnait, que j'ai déjà fait mon rapport à Jérusalem en signalant que nous y étions une quarantaine de représentants diplomatiques de différents pays …et que Sa Sainteté n'a évoqué qu'Israël.. (il avait en effet lu durant la Messe un passage de la prophétie d 'Essai )….
Jean-Paul II partit d’un grand éclat de rire en acquiescent de la tête.

Zvi Tenney

Napoleon et le Sionisme:une approche etonnante.

Napoleon et le Sionisme:une approche étonnante
Avant même sa fameuse prédiction du Tishea Behav 1812 sur la "reconstruction de la Patrie juive", (évoquée dans notre courrier précèdent) , Napoléon-Bonaparte avait essayé de passer aux actes dans ce domaine.
Alors qu'il assiégeait Saint-Jean d'Acre, Napoléon Bonaparte avait préparé une Proclamation, datée du 20 avril 1799, créant en Palestine un Etat Juif indépendant.
Il pensait occuper Saint-Jean d'Acre dans les jours suivants et se rendre ensuite à Jérusalem pour y lancer sa Proclamation.
Dans le Moniteur Universel de Paris, daté du 22 mai 1799,on pouvait y lire: « Bonaparte a publié une proclamation par laquelle il invite tous les juifs de l'Asie et de l'Afrique à se ranger sous sa bannière en vue de rétablir l'ancienne Jérusalem. Il a déjà armé un grand nombre, et leurs bataillons menacent Alep »
Mais à la suite de son échec militaire à Saint-Jean d'Acre après que les Anglais accoururent au secours des Turcs, il ne pu réaliser ce projet.
Le 16 août 1800, Napoléon déclarait encore: " Si je gouvernais une Nation juive, je rétablirais le Temple de Salomon."

Voici donc le texte de cette étonnante Proclamation que l'on ne peut se lasser de rappeler:
Zvi Tenney


Proclamation à la Nation Juive
Quartier général Jérusalem,1er floréal, an VII de la République Française
(20 avril 1799)
Bonaparte, commandant en chef des armées de la République Française
en Afrique et en Asie, aux héritiers légitimes de la Palestine :


Israélites, nation unique que les conquêtes et la tyrannie ont pu, pendant des milliers d'années, priver de leur terre ancestrale, mais ni de leur nom, ni de leur existence nationale !

Les observateurs attentifs et impartiaux du destin des nations, même s'ils n'ont pas les dons prophétiques d'Israël et de Joël, se sont rendus compte de la justesse des prédictions des grands prophètes qui, à la veille de la destruction de Sion, ont prédit que les enfants du Seigneur reviendraient dans leur patrie avec des chansons et dans la joie et que la tristesse et que les soupirs s'enfuiraient à jamais. (Isaïe 35.10)

Debout dans la joie, les exilés ! Cette guerre sans exemple dans toute l'histoire, a été engagée pour sa propre défense par une nation, de qui les terres héréditaires étaient considérées par ses ennemis comme une proie offerte à dépecer. Maintenant cette nation se venge de deux mille ans d'ignominie. Bien que l'époque et les circonstances semblent peu favorables à l'affirmation ou même à l'expression de vos demandes, cette guerre vous offre aujourd'hui, contrairement à toute attente, le patrimoine israélien.

La Providence m'a envoyé ici avec une jeune armée, guidée par la justice et accompagnée par la victoire. Mon quartier général est à Jérusalem et dans quelques jours je serais à Damas, dont la proximité n'est plus à craindre pour la ville de David.

Héritiers légitimes de la Palestine !
La Grande Nation qui ne trafique pas les hommes et les pays selon la façon de ceux qui ont vendu vos ancêtres à tous les peuples (Joël 4.6) ne vous appelle pas à conquérir votre patrimoine. Non, elle vous demande de prendre seulement ce qu'elle a déjà conquis avec son appui et son autorisation de rester maître de cette terre et de la garder malgré tous les adversaires.

Levez-vous ! Montrez que toute la puissance de vos oppresseurs n'a pu anéantir le courage des descendants de ces héros qui auraient fait honneur à Sparte et à Rome (Maccabées 12.15). Montrez que deux mille ans d'esclavage n'ont pas réussi à étouffer ce courage.

Hâtez vous! C'est le moment qui ne reviendra peut-être pas d'ici mille ans, de réclamer la restauration de vos droits civils, de votre place parmi les peuples du monde. Vous avez le droit à une existence politique en tant que nation parmi les autres nations. Vous avez le droit d'adorer librement le Seigneur selon votre religion. (Joel 4.20).

mardi 20 juillet 2010

Desengagement complet et total de Gaza.

Dans un Mail précèdent je rappelais l'initiative attribué au Ministre israélien des Affaires étrangers, selon laquelle Israël en coopération avec l'UE, cesserait tout lien avec la bande de Gaza, fermant complètement sa frontière avec elle de sorte que Gaza serait liée au Monde extérieur par son port maritime et sa frontière avec l'Egypte.
Cette initiative a été critiquée en Israël et à l'Etranger comme découlant d'une position de la Droite israélienne (voir Le Figaro du 17 juillet).
Et pourtant c'est là une solution logique et souhaitable qui a le soutien aussi bien de certains cercles de Gauche comme l'a exprimé dernièrement le journaliste du quotidien "Haaretz" Akiba Eldar que par les milieux académiques en Israël .
Ci bas, pour exemple, l’extrait d'une étude publiée le 30 juin dernier par le "Centre de Recherche Begin -Sadate (BESA) for strategic studies" sous le titre "Gazans Deserve a Better Future" :
Z.T.

"...The recent decision of the Israeli government to ease its blockade on the Gaza Strip works more in favor of strengthening Hamas rule than it does toward advancing Israeli-Palestinian peace efforts. The international pressure that led to this move indicates a gross misunderstanding of Israel's right to self-defense as well as a grave misperception as to Israel's responsibilities as a non-occupying power. It is clear that the international community has succumbed to the anti-Israel propaganda war.

...Instead of easing the blockade, the Israeli government should have announced its intention to exercise its sovereign right to close the border with Gaza and to halt the transfer of any goods to its enemy within several months. Israel must make clear to the world that it refuses to accept responsibility for the welfare of Gazan residents, particularly since they are employing violence against the Jewish state.

The period of time leading up to the actual border closure should be used to establish alternative routes of supply via Egypt, which also borders Gaza. Egypt is unlikely to welcome such a development because it prefers to keep the Gaza hot potato in Israel's lap. However, the Egyptians are much more adept at dealing with the Gazans, whom they ruled in the past using Arab methods. The Palestinians in Gaza and elsewhere are not only Israel's problem, but constitute a regional headache. Therefore, responsible Arab actors should take part in addressing this issue ."

Prof. Ephraim Inbar ,"Besa".


Dr Zvi TenneyAmbassador of Israel

jeudi 24 juin 2010

"Palestine" : Comment cet artifice s'est implanté dans l'histoire.


"Palestine" : Comment cet artifice s'est implanté dans l'histoire.

Juste quelques remarques pour préciser les faits autour de ce phénomène étrange et par la même, peut-être, de mieux éclairer l'actualité au Proche Orient.
Cela s'est passé sous le règne de l'Empereur romain Hadrien ( 76 – 138). Bien que connu pour son "ouverture" et ses nombreuses réformes ,Hadrien reste jalousement garant de l'ordre de l'Empire et n'hésite pas à réprimer avec la plus grande sévérité les révoltes de ses sujets.
La plus célèbre est la révolte de Bar-Kokhba, qui secoue la Judée entre 132 et 135. Cette révolte, encouragée par une partie des grandes figures juives de l’époque, comme Rabbi Akiva ou Rabbi Bar-Yohay, s'était fixée comme objectif de regagner la souveraineté nationale Juive, perdue après la destruction du second Temple par les Romains en 70.

Elle semble avoir été également exaspérée par la décision d'Hadrien,en132, de rebâtir sur l'emplacement du Temple de Jérusalem un temple dédié à Jupiter . Cela alors que durant sa viste "amicale" en Judée en 1929, les Juifs avaient compris que la promesse d'Adrien de "rebâtir Jérusalem" signifiait la reconstruction du Temple juif.

12 légions participent à la répression de cette révolte mais les pertes romaines sont si effroyables que l'Empereur renonce au "Triomphe" après la victoire
Une répression sévère toucha alors la Judée, accompagnée des fameuses mesures d'Hadrien (Gzerot Andrianos) visant à faire disparaître le caractère juif de la région .

Les Juifs sont expulsés de Jérusalem qui leur fut interdite de séjour et qui fut transformée en colonie romaine et rebaptisée Ælia Capitolina.
Les Juifs sont dispersés dans tout l'Empire.
Tous les rites de la religion hébraïque sont complètement interdits.
Et enfin et surtout,la Judée est rebaptisée Palestine, un nom qui renvoie à celui d'un peuple de l'époque biblique,les Philistins ,qui ,quelques siècles auparavant ,occupaient la plaine côtière de Canaan .

Le successeur d’Hadrien, Antonin le Pieux, sans annuler l'essentiel de la "réorganisation d'Hadrien", en adoucit certaines mesures touchant au rite religieux, revenant ainsi sur l'interdiction de la circoncision.
Ælia Capitolina redevient Jérusalem avec la prédominance du Christianisme dans l'Empire romain .
Mais l'affublement trompeur, de "Palestine", pour "Judée", s’est lui maintenu au fil des siècles et jusqu'à nos jours.

Z.T.


Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)

vendredi 22 janvier 2010

Le refus palestinien de reprendre les négociations de paix

Le refus palestinien de reprendre les négociations de paix

Dans une interview au “Figaro” (du 5/1/10) intitulée “Un État palestinien est devenu impossible”, Sari Nusseibeh, cet intellectuel palestinien de premier rang, a fait preuve d’une franchise peu commune en se référant à la raison de l’échec du processus de paix, précisant : ”Nous avons échoué, c'est vrai, en partie à cause de notre incapacité à négocier ou à comprendre la négociation…”. Sans doute une façon d’indiquer que les négociateurs palestiniens n’ont, au fond, jamais été intéressés par la création d’un Etat palestinien vivant pacifiquement aux côtés d’Israël mais par des structures et un processus qui puissent aboutir à la longue à la destruction d’Israël.
En effet on entend souvent dire, que chacun sait quels sont les paramètres du futur accord de paix entre Israël et les Palestiniens à savoir: l'établissement d'un État palestinien sur la totalité de la Bande de Gaza et de la Judée-Samarie , le partage de Jérusalem, et la renonciation palestinienne au “droit au retour” avec cependant l'acceptation par Israël d'un nombre symbolique de réfugiés palestiniens. Si tel est le cas, comment se fait-il que les Palestiniens aient rejeté cette solution à trois reprises?
À Camp David, en juillet 2000, Ehud Barak accepta l'établissement d'un État palestinien sur la totalité de la Bande de Gaza, sur 91% de la Judée-Samarie.
En décembre 2000, le Président Clinton soumit à Israël et aux Palestiniens un plan de paix prévoyant l'établissement d'un État palestinien sur la totalité de la Bande de Gaza et sur 95% de la Judée-Samarie avec une compensation territoriale israélienne.
En novembre 2008, le Premier Ministre israélien Ehud Olmert proposa à Mahmoud Abbas l'établissement d'un État palestinien sur la totalité de la Bande de Gaza, sur 97% de la Judée-Samarie avec une compensation territoriale israélienne de 3%, l'internationalisation de Jérusalem, et l'acceptation par Israël d'un millier de réfugiés palestiniens.
Mahmoud Abbas non seulement rejeta l'offre, mais déclara au Washington Post en mai 2009 que la proposition d'Éhud Olmert montre à quel point le fossé entre Israël et les Palestiniens reste "énorme."L'énormité de ce fossé n’est, sans doute autre, que le rejet israélien de ce "droit au retour" des réfugiés qui mettrait fin à son existence comme Etat nation du peuple juif.
A ce propos Nusseibeh déclare au “Figaro”: “Le dernier plan que j'ai proposé est une lettre que j'ai envoyée il y a six mois à Obama et à George Mitchell. Je leur propose d'arrêter immédiatement des négociations devenues inutiles : toutes les questions ont été plus ou moins réglées, ne restent que les points insolubles”.Il est clair, là encore, qu’il fait allusion, en tout premier lieu, à l’exigence palestinienne du “droit du retour” des réfugiés en Israël.
Ne serait-ce pas là la réaction palestinienne à la déclaration officielle, claire et nette du Premier Ministre israélien en juin 2009 à l’Université de Bar-Ilan, selon laquelle il acceptait l'établissement d'un État palestinien, à deux conditions que ce dernier soit démilitarisé, et que les Palestiniens reconnaissent Israël comme État juif? Autrement dit une solution de deux États pour deux Nations, un État nation pour les Juifs israéliens et un État nation pour les Arabes palestiniens. Dans ces conditions le “droit du retour”,cette arme démographique pour la destruction d’Israël, ne pourrait évidemment pas être appliqué .
Ceci d’autant plus que les Palestiniens n’ont, semble-t-il, pas réussi à délégitimer le concept même “d'État juif”, tentant de convaincre le monde occidental que l'idée d'un État juif est raciste, discriminatoire et anti-démocratique, et qu'Israël devrait être un "État de tous ses citoyens."Cet argument, en effet, ne pouvait convaincre l’opinion publique surtout en Europe. Israël étant à la fois un État juif et un État démocratique pour tous ses citoyens, de la même manière que les pays européens sont des Etats Nations et des Etats pour tous leurs citoyens.
Comme la plupart des pays européens, Israël est donc un Etat Nation. C'est-à-dire un État qui incarne l'identité et la liberté nationales d'un peuple. En France, par exemple, la langue officielle est le français; les fêtes nationales sont les fêtes catholiques et les dates qui commémorent des événements importants de l'Histoire de France; le drapeau tricolore et la Marseillaise sont des symboles de la Révolution française et ils expriment l'indépendance du peuple français
Il en va de même pour Israël, le peuple juif y constitue une majorité, il se gouverne lui-même, l'Hébreu est la langue nationale, les fêtes juives sont des fêtes nationales, et les symboles nationaux tels que le drapeau et l'hymne expriment l'indépendance du peuple juif. Cela n’empêche pas l'Etat nation juif d’être également un État démocratique où tous ses citoyens. juifs ou non, jouissent des mêmes droits civiques
Alors quelle perspective reste-t-il aux Palestiniens pour aboutir à leur fin ? On entend de plus en plus de dirigeants palestiniens parler “d’annexion” des territoires palestiniens par Israël pour former un seul pays pour les deux peuples avec l’espoir que là aussi l’arme démographique ferait à la longue son effet.
C’est ainsi que Sari Nusseibeh déclare à la fin de son interview au “Figaro”: “Ma prochaine proposition sera de demander à Israël de nous annexer….”
Mais annexion pour annexion, n’eut-t-il pas été plus logique pour la stabilité et la prospérité de la région et de tous ses habitants que cette annexion se fasse plus naturellement par la Jordanie et l’Egypte ? Mais voilà dans ce cas l’objectif primordial du conflit, la destruction d’Israël, ne serait pas atteint. Accepter cette annexion au sein du monde arabe nessécite un réalisme que même les plus “modérés” parmi les Palestiniens n’ont pas encore atteint….Et pour cause, l’opinion publique occidentale avec son analyse erronée des véritables causes du conflit, ne les encourage guère à cela.
Z.T.
Dr. Zvi TenneyAmbassador of Israel (ret)www.zvitenney.info