mercredi 20 janvier 2016

L’antisémitisme officiel de l’Autorité palestinienne



 Un rapport à ce sujet vient d’être présenté au Parlement européen par le PMW (l’Observatoire des médias palestiniens) .
Ce rapport, publié le 12 janvier 2016, intitulé “ Antisémitisme de l’Autorité palestinienne, bilan pour 2015” débute ainsi :
Depuis l’établissement de l’Autorité palestinienne  et jusqu’à la fin de l’année 2015, celle-ci a systématiquement utilisé l’antisémitisme pour endoctriner jeunes et vieux et leur inculquer la haine des Israéliens et des Juifs. L’AP a activement promu une haine religieuse en diabolisant le judaïsme et les Juifs, en répandant des calomnies qui présentent les Juifs comme présentant un danger pour les Palestiniens, les Arabes, et l’humanité toute entière...Les Juifs sont censés être perfides, corrompus, alliés avec le diable, et être les descendants des singes et des porcs". .

Les qualificatifs insultants et antisémites utilisés par l’Autorité palestinienne au quotidien abondent. À un antisémitisme classique s’ajoute un antisémitisme religieux, avec, entre autres, une accusation ridicule de mise en danger de la mosquée Al-Aqsa, considéré lieu saint de l’Islam
Ce rapport qui s’appuie sur de nombreux exemples précis mériterait impérativement d'être étudié par toutes les chancelleries des pays démocratiques et les institutions internationales se voulant être facteurs de paix.

Il en va de même d’un autre rapport qui a été présenté par le ministre israélien aux Affaires stratégiques, Gilad Erdan, au Cabinet ministériel israélien le 17 janvier 2016 et. Intitulé: “Incitation à la violence et éducation à la haine de l’Autorité palestinienne en 2015”.

Ce rapport indique une montée de l’incitation  à la haine et à la violence, au sein de l’Autorité palestinienne, soutenue par des personnalités religieuses. Dans ce rapport sont donnés de nombreux exemples d’endoctrinement visant les enfants dans le cadre du programme d’éducation formelle ainsi que dans ceux adressés jeunes et diffusés par la télévision palestinienne officielle. …C’est d’ailleurs ainsi que 37% des terroristes palestiniens ont moins de vingt ans et 39% ont entre 21 et 25 ans.
Des exemples d’incitation au meurtre et au terrorisme par le dirigeant même de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, y sont également détaillés.

L’Autorité palestinienne est donc non seulement complice active du terrorisme mais aussi responsable de la mort ou de l’emprisonnement de ses jeunes administrés naïfs qui passent à l’acte...

Comment dès lors comprendre l’aveuglement du Monde occidental, et son soutien inconditionné, y compris financier à coups de millions,  à l’A.P. et donc indirectement à l’antisémitisme et au terrorisme ?
C’est là une sinistre farce qui ne tient aucun compte de ce qui se trame en réalité du côté palestinien..

Z.T.

mercredi 13 janvier 2016

Les racines du terrorisme islamique.

Les racines du terrorisme islamique.
(Remarques tirées de divers publications de spécialistes de l’Islam)

Tous les connaisseurs de l’Islam affirment que  le terrorisme a dominé l'histoire de l'Islam, comme démontré par le meurtre de trois des quatre premiers califes qui ont succédé au Prophète Mahomet : Umar ibn Abd al-Khattab (634-644), Uthman Ibn Affan (644-656) et Ali ibn Abi Talib (656-661).
 
Ces spécialistes témoignent du fait que  le terrorisme islamique a été l'un des volcans le plus actif et le plus dangereux - nationalement, régionalement et mondialement - depuis la création de l'islam au VIIe siècle. Historiquement, tous les régimes arabes ont réalisé, soutenu et a finalement perdu le pouvoir par la violence intérieure, la subversion ou le terrorisme.
Jusqu'à présent, la lave du terrorisme islamique n'a touché surtout que des musulmans, mais elle a tendance à déborder dans la demeure de "l'infidèle" et se propage actuellement dans les rues des Etats-Unis, de l'Europe, de la Russie, de la Chine, de l'Inde, de l'Afrique, de l'Asie et de l’Australie.

 Contrairement aux idées reçues, le terrorisme islamique volcanique vieux de 1400 ans n'a  pas été traditionnellement déclenché par la privation sociale et économique ou par l'absence de libertés civiles. Il a été déclenché pour forcer le monde des infidèles et des apostats à se  soumettre à l'Islam. Ce dernier est, soi-disant, la seule religion légitime, divinement désignée pour gouverner le monde.

 Selon le Coran, l'Islam est le seul digne successeur et légitime à l'Abrahamique et du Judaïsme. Ainsi, la subordination de l'humanité à l'héritage de Mahomet devrait être accomplie, de préférence, par des moyens non violents (la DAWAH), par la tromperie / le double langage (la Taqiyya) et par l'immigration (l'Hégire). Mais, en face des infidèles et des apostats de défi, les croyants devraient recourir aux non-compromis, à la violence non-miséricordieuse (le Djihad), à la subversion, à la violation des accords internationaux et au terrorisme.

 Contrairement à la définition occidentale du terrorisme (le ciblage délibéré et systématique de civils), la définition du Coran du terroriste (irhab) est la dérivée de la arhaba verbe (terrifier, effrayer), qui est une tactique employée contre les infidèles pour faire avancer les objectifs de l'islam (Coran 8:60). La ligne de fond musulmane est que " il n'y a pas d'autre Dieu qu'Allah et Mahomet son prophète."
Comme en témoigne le bilan de 1400 ans de violence et de terrorisme islamique et le manque de coexistence pacifique intra-musulmane - l'islam ne s'est jamais lui-même considéré comme "une religion de paix" comme la définition donnée par les dictionnaires occidentaux.

Selon l'héritage de Mahomet, le salam terme (la paix) - qui est dérivé de la même racine que l'Islam - est employé pour aborder d'autres musulmans, mais pas pour attaquer les non-musulmans, à moins d'être contraint par l'infériorité temporaire militaire, économique ou politique.

En outre, les sociétés arabo-musulmanes invoquent des versets du Coran et des précédents de l'histoire islamique comme des lignes directrices pour la conduite contemporaine, quotidienne, personnelle, tribale, régionale et nationale. Par exemple, la sourate 20, versets 47-48 stipule que «la paix soit sur ceux qui suivent la direction [d'Allah] ... et la punition doit affliger ceux qui nient et se détournent [d'Allah].
Ainsi, salam est réservé uniquement à  ceux qui se soumettent à l'islam, tandis que ceux qui reviennent sur leur engagement à l'Islam sont condamnés. En outre, un accord avec l'infidèle est défini comme sulh, hudna, une trêve fragile d'une durée limitée, jusqu'à ce que l'équilibre des pouvoirs facilite la soumission totale de l'infidèle à l'Islam.

Z.T.

vendredi 11 septembre 2015

les Palestiniens ne montrent aucun intérêt à faire la paix.


Le Forum Fikra* a publié, la semaine dernière un sondage d’opinions qui a demandé aux Palestiniens ce que serait leur solution préférentielle dans le conflit avec Israël. La majorité a répondu : « Réclamer toute la Palestine historique du Jourdain jusqu’à la Mer, c'est la notre principal but national »  Plus de 81% des résidents en Cisjordanie (en Judée-Samarie) et 88% des Gazaouis ont certifié que ce territoire, « la Palestine historique »  est une terre palestinienne sur laquelle les Juifs n’ont aucun droit ..
La « solution à deux-Etats » arrive en deuxième position et sur certaines conditions.

Le sondage découvre que les Palestiniens ne s’attendent pas à ce que ce but puisse être atteint en moins de cinq ans, ils considèrent, en revanche qu’il est accessible sur le moyen et long terme. Il n’y a qu’un quart des sondés, qui estiment que dans 30 à 40 ans Israël « continuera à exister en tant qu’Etat Juif », et, il n’y a que 12% des Cisjordaniens et 15% des Gazaouïs qui pensent que l’Etat Juif existera encore dans 100 ans..

Que les Palestiniens ne soient pas enclins à la « solution à deux Etats » n’est pas foncièrement nouveau ; un sondage commandité par Israël Project, il y a quatre ans démontrait qu’un gros 66% d’entre eux percevaient le concept de deux Etats comme un simple jalon vers un unique Etat Palestinien comprenant toute la surface d’Israël, de la Bande occidentale de Judée-Samarie/Cisjordanie et de Gaza.

On comprend donc  pourquoi les Palestiniens ont rejeté les offres généreuses  répétées d’Israël qu’ils aient un Etat sur l’essentiel (96%) de la « Cisjordanie » et sur toute  la bande de Gaza. Ce n’est pas là leur  objectif sans qu’il y ait dans l’accord un élément essentiel pour eux, celui du « retour des réfugiés palestiniens en Israël ».qui  puisse les conduire à leur but ultime de détruire Israël.

Tout cela signifie qu’il n’y aura pas et qu’il ne peut pas y avoir de solution au conflit dans un avenir prévisible. Par conséquent, pour faire face à un conflit qui n’a aucune fin envisageable à moyen ou long terme, Israël a donc  besoin d’une stratégie à long terme, sécuritaire et diplomatique, à savoir, oeuvrer afin que l’Occident comprenne les véritables raisons de conflit  

 * Fikra Forum est une organisation qui  vise à stimuler le débat à travers les frontières et les langues dans le but de renforcer les démocraties arabes.

 Z.T. 

 Dr Zvi Tenney
Ambassador of Israel (ret)
www.zvitenney.info
 

dimanche 31 mai 2015

Fabius :Rendre justice aux Palestiniens

Fabius :Rendre justice aux Palestiniens pour résoudre le Conflit.

"Dans le Conflit du Proche Orient, la justice n’est pas rendue aux Palestiniens il faut être clair », a déclaré jeudi dernier le ministre français des Affaires Etrangères sur France Inter.
Une déclaration qui laisse entendre que ce conflit provient entre autres d'une injustice faite aux Palestiniens. C'est là faire fi des  véritables raisons du conflit  dont voici un rappel à transmettre à M.Fabius :

Après la première guerre mondiale, le Proche Orient qui était jusqu’alors sous l’emprise de l’Empire ottoman fut découpé pour créer les pays que nous connaissons aujourd’hui (la Syrie, le Liban ,l’Irak ) .Pour ce qui était de la Palestine, sur ses deux rives du Jourdain, la Société des Nations, décida en avril 1920,de la destiner à la création d’un Foyer National Juif “compte tenu des liens historiques du peuple juif avec la Palestine “. Elle fut donc, à cette fin, confiée en Mandat à la Grande Bretagne qui devait mener à bien la mise en application de cette décision.

C’est alors que commencèrent les pressions du monde arabe pour torpiller ce projet : il était impensable pour ce monde arabo-musulman que “les Juifs puissent être souverains en Terre d’Islam” , et qui plus est, en référence à ”leurs liens historiques à la Palestine “, liens que ce monde dénie purement et simplement.

En 1922, à la suite de ces pressions politiques, les Arabes palestiniens se virent octroyer un Etat sur 80 % du territoire de la Palestine mandataire, toute la partie à l’Est du Jourdain qui prit le nom de Jordanie. Le feu roi Hussein  le répétait en toute occasion : "La Jordanie est la Palestine”.
Il ne restait donc pour l’établissement du Foyer National Juif que la partie Ouest de la Palestine, entre le Jourdain et la mer.

Mais les pressions politiques arabes ne cessèrent pas pour autant.  Les Juifs durent se résigner à une deuxième amputation en 1947 : bien que le plan de partage de l'ONU ne leur attribuât que 10 % de la Palestine mandataire, ils acceptèrent le compromis onusien. Mais constants dans leur refus de toute possibilité d’une souveraineté juive, les Arabes le rejetèrent et lancèrent une attaque concertée pour détruire, le minuscule Etat juif qui venait de naître.

 A l’issue de cette guerre furent fixées les lignes de cesser le feu pour l’Etat d’Israël, l'Egypte s'emparant de la bande de Gaza et la Jordanie de la Judée et de la Samarie rebaptisées Cisjordanie .Cette situation durera de 1948 à 1967 mais aucun pays arabe n’accepta pour autant de faire la paix avec Israël.
En 1967 l’Egypte pris l’initiative d’une attaque armée contre Israël avec le concours de la Syrie et de la Jordanie dans le but déclaré de le détruire. Israël réussit à contenir cette offensive concertée, repoussant ses attaquants au-delà du Jourdain et des hauteurs du Golan ainsi que de la péninsule du Sinaï. C’est alors qu’on commença à parler d'un "Peuple palestinien" comme "fer de lance" de la lutte du monde arabe contre Israël.
 
En réaction l’opinion publique occidentale adopta, dans son ensemble, une attitude critique vis-à-vis d’Israël, substituant à l’analyse des racines véritables du conflit, une structure de pensée pertinente aux universaux occidentaux en vogue, à savoir: colonialisme, invasion, occupation, violation des droits de l’homme etc.
Un doigt accusateur était pointé sur Israël (qui n’avait fait que se défendre contre une attaque qui visait à le détruire), passant sous silence le refus permanent des Arabes de négocier un quelconque accord de paix avec l’Etat juif. Et pourtant, s’il en fallait confirmation, en septembre 1967, le Sommet arabe réuni à Khartoum décidait, officiellement et ouvertement, des fameux trois "NON": non à la négociation, non à la réconciliation et non à la reconnaissance d'Israël.

En 1974, l'OLP approuva le "plan par étapes", autrement dit, accepter dans un premier temps l'établissement d'un Etat palestinien en  “Cisjordanie” et à Gaza pour faciliter la destruction d'Israël.
En 1993, le chef de l’OLP, Arafat signa les accords d'Oslo puis expliqua peu après, dans une mosquée de Johannesburg, que pour lui, Oslo n'était que la répétition du pacte signé entre le prophète Mohammed et la tribu qurayshite en 629 : une trêve (houdna ) signée en position de faiblesse pour mieux vaincre l'ennemi, le temps venu. Rien d’étonnant donc que même le feu Fayçal Husseini, dirigeant palestinien, célébré par les médias pour sa “modération”, ait pu déclarer au journal égyptien,”Al Arabi” du 2 juillet 2001 que les Accords d'Oslo étaient “un cheval de Troie”, destiné à pourvoir les Palestiniens d'une base territoriale pour conduire une guérilla permanente qui devrait aboutir à la création d'un Etat palestinien sur les ruines d'Israël ?

La propagande arabe n’a pas eu grand mal à convaincre l’opinion publique occidentale que les implantations juives étaient la cause principale du conflit.
Mais voilà, c’est précisément après qu'Ehoud Barak alors premier Ministre se soit engagé en Juillet 2000 à les démanteler, acceptant l'établissement d'un Etat palestinien sur 97 % de la Judée-Samarie et 100 % de la bande de Gaza que les Palestiniens déclenchèrent “l’Intifada al-Aqsa”, une guerre utilisant des bombes humaines explosant dans les concentrations de population civile en Israël….Les Palestiniens ne pouvaient accepter la seule condition posée en contre partie par Barak : ”La fin du conflit”.

Rappelons qu’en 2008 Ehud Olmert à son tour proposa de nouveau à Abbas ce même plan de paix qui fut également rejetée par l’
OLP, Mahmoud Abas dans une interview publiée dans le Washington Post du mois de mai 2009 ayant déclaré que « les écarts étaient encore importants ».

Il est donc clair que c'est ce refus de l'existence même d'Israël qui est la véritable racine du conflit palestino-Israélien.
C’est dire combien ardu semble être le chemin vers une solution pacifique avec les Palestiniens. Il n’est cependant pas démuni, réalisme aidant, de toute ouverture d’espoir. Les accords de paix avec l’Egypte et la Jordanie sont là pour en témoigner.

Mais pour cela il faudrait que dans l’opinion publique occidentale, ceux qui s’acharnent à considérer ce conflit comme “une lutte anticolonialiste du Peuple palestinien contre l’occupation et l’oppression à qui il fallait rendre justice",   prennent enfin conscience de la véritable raison du conflit, à savoir le refus de l’existence même d’Israël. et la faisaient valoir en toute occasion, clairement et sans ambages en mettant tout en œuvre pour la neutraliser.

N’est-il pas prouvé que poser clairement les données d’un problème est la condition primordiale pour s’acheminer correctement vers sa solution ?

Z.T

mercredi 6 mai 2015

Une nouvelle génération d’arabes pro israéliens ! !

Une nouvelle génération d’arabes pro israéliens ! !

Certains spécialistes du Monde arabe nous font part du fait qu’un récent sondage d’opinion dans le monde arabe a révélé quelque chose de surprenant: Contrairement à leurs aînés, les jeunes Arabes abandonnent de plus en plus  le paradigme d’Israël comme étant la racine de tous les maux.
L’enquête faite auprès de la jeunesse arabe a montré que la foi en cette doctrine, qui a longtemps dominé le discours arabe, s’est érodée avec l’accès à l’information de la nouvelle génération. Cette jeunesse se rend compte maintenant qu’Israël n’a plus rien à voir avec leur malheur!

Parmi ceux qui  ont réagi a cette enquête  et envoyé leurs réactions, une  femme saoudienne qui a prétendu être « un membre de l’une des tribus les plus connues du Hedjaz», et qui a envoyé un message de soutien à Israël à partir du centre de la ville saoudienne de Jeddah, dont voici le texte :

«Je désire envoyer un message de paix et d’amour à Israël et ses chers citoyens. Je sais, il est surprenant qu’un citoyen saoudien envoie un message au peuple d’Israël, mais il représente le principe fondamental de la démocratie, chacun y est libre d’exprimer son opinion. J’espère que les Arabes vont être sensibles comme moi et reconnaître le fait qu’Israël possède également des droits sur les terres de la Palestine, ou la Terre Sainte. “

Un policier égyptien pour sa part, a affiché à côté de son écusson de police, une note disant: «Nous aimons avec amour, Israël et son armée”. Il a déclaré que cette approche est celle de nombreux jeunes Arabes .Et de poursuivre : ”Je me suis vite rendu compte que beaucoup de jeunes avaient étudié l’hébreu à l’Université du Caire. Alors je me suis dit, pourquoi ne pas  faire un petit quelque chose pour répandre ce message, afin que les gens d’autres pays puissent voir et entendre qu’il y a d’autres voix au Moyen-Orient ? ». 
Il a alors commencé à recevoir du monde arabe, des photos  de passeports avec des messages de soutien à Israël.  

Parmi ces réactions une vidéo de Bagdad mentionnait, à la question de savoir ce qui l’avait motivé pour exprimer son soutien à Israël : « Vous seriez surpris, je ne suis pas le seul. Il y a beaucoup de jeunes gens ici qui pensent comme moi car après tout ce qui nous est arrivé ici, en Irak – les meurtres, le terrorisme, les véritables bains de sang –  il était clair qu’Israël n’avait rien à voir avec tout cela. Il y a beaucoup de jeunes qui vivent aujourd’hui en Irak et qui n’ont plus de religion, Ils ont été nourris de guerres de religion entre sunnites et chiites et veulent vivre désormais leur vie sans religion ».

Des réactions surprenantes en effet …mais est-ce là une tendance assez enracinée et profonde pour perdurer au sein de la jeunesse arabe ?

Z.T.

La civilisation judéo-chrétienne menacée

La civilisation judéo-chrétienne  menacée

Christian Estrosi,  député-maire UMP de Nice a livré dernièrement une analyse pessimiste de la situation sécuritaire en France, lors d'une interview sur France 3.

La civilisation judéo-chrétienne est menacée, a jugé l'élu quatre jours après l'annonce d'un projet d'attentats déjoué contre des églises franciliennes. Oui, les catholiques sont menacés  en France, les catholiques sont une cible, a insisté l'ancien ministre.

Certes l'immense majorité des musulmans de France qui aujourd'hui placent les lois de la République au-dessus des lois religieuses, essaient de nous trouver en refuge parce qu'ils se sentent menacés par ce qu’on appelle  l'islamo-fascisme, un islamo-fascisme  présent en Irak, en Syrie, mais aussi ailleurs, et notamment en France.

C'est en fait une troisième guerre mondiale qui est déclarée et il faut en être conscient. Il a notamment exprimé ses préoccupations contre les ‘Français de papiers' estimant que quand on a dit tous les jours à la télévision pendant la chasse aux frères Kouachi   que ce sont des Français parce qu'ils ont une carte d'identité française, on a commis une erreur ... On est Français quand on n'est pas un ennemi de la France. Seulement  la carte d'identité ne suffit pas.

Il existe des ennemis de la France qui ont une carte d'identité française et, aujourd'hui, il est temps de mettre en place des dispositions et des lois pour y remédier, a exigé Christian Estrosi. Et de s'interroger:si à partir du moment où on est un ennemi de la France, on a le droit de porter un papier d'identité français, de bénéficier de toutes les prestations pour lesquelles paient ceux qui dans notre pays  se lèvent tôt por  travailler .  

Z.T.

samedi 14 février 2015

La famille Cohen Tanugi



La famille Cohen Tanugi

Les ouvrages consultés, notamment " Malkhei Tarshish" et "Pinkas Hakehilot"  parlent d 'elle en ces termes: "…famille tunisienne  d'érudits ,de rabbins ,de juges et de gouverneurs … L' ajout Tanugi au nom Cohen ,indique que l'ancêtre de cette famille qui s'installa à Tunis était originaire de Tanger."

Le premier connu de cette famille  est le rabbin Ismaël Cohen-Tanugi qui vécut au 16ème siècle .On rappelle entre autres qu 'il est  l'auteur  d'une exégèse remarquable du Talmud ,"Sépher Ha Zikaron" ,une sélection clairement expliquée des fondements du Talmud à l'usage "des travailleurs qui ne peuvent consacrer qu'un temps limité à l'étude de la Torah ".
Cette œuvre achevée en 1543 et publiée à Ferrare en 1555 a déclenché une telle polémique que Rabbi Ismaël a du s'expatrier et s'installer au Caire où il fut pour quelques années le Grand Rabbin ,(Ci- dessous la photocopie de la page de garde de cette œuvre)




Une autre grande figure de cette famille est Yeouda Cohen-Tanugi , venu d'Algérie s'installer à Tunis et qui en 1699 fut mandaté par le Bey Morad III à négocier un traité de coopération avec les Etats Généraux de Hollande ,traité signé en 1708.

Un de ses descendants, le rabbin Yeoushoua Cohen-Tanugi (1716-1796 ) fait amplement parler de lui. Il est nommé "Naguide et Caïd"(juge et gouverneur) de la Communauté juive en Tunisie en 1746,  alors qu'il n'avait que 30 ans .
Tous les témoignages écrits qui nous sont restés indiquent que " c'était  un homme érudit d'une intelligence mordante, riche et puissant  qui, par son action, a contribué énormément à élever le statut de ses frères juifs soumis, à l'époque à la pauvreté et aux persécutions." .          
A l'âge de 80 ans, en 1796, il décide de "monter" à Jérusalem où il est décédé trois mois après son installation en Eretz-Israël.

 Son fils, Moshé Cohen-Tanugi que les chroniques décrivent en termes élogieux comme étant" …"le Gvir (homme riche et important ) fils du Caïd et  descendant de l'Ambassadeur en Hollande" était ,semble-t-il , l'aïeul de Zvi Tenney (Cohen Tanugi). Son  grand - père paternel  Shalom  Cohen-Tanugi (1855-1931) qui hérita de son père Moshé (petit fils du susdit  "Gvir" Moshé ) d' une fortune importante.
Shalom que l'on surnommait " Cohen lahmar", (le rouquin aux yeux bleus) avait été parmi ceux qui accueillirent avec enthousiasme le Protectorat français en Tunisie .Il fut envoyé à l'Ecole des Frères pour y apprendre le français.
.Il fit construire dans le quartier moderne de la ville un Palais luxueux  (aujourd'hui "Le Palais des Sociétés françaises" )  pour y loger toute  sa famille. A ce propos sa grand-mère Elise (la femme de Shalom)  racontait, offusquée, la médisance des gens qui faisaient courir le "mensonge " qu'elle chaussait  au Palais des "Sabots  en or” , expliquant que cela eut  été un grave "pécher d'orgueil devant Dieu". 

Mais le caractère prodigue du Grand-père  Shalom de même que la mort prématurés de son fils aîné , Moshé, qui gérait  une partie de cette fortune dans le négoce international de thé,  ont fait que cette fortune fut en grande partie dilapidée de son vivant.

Les écrits rappellent d'autres Cohen-Tanugi célèbres ,Rabbins ,Dayanim (Juristes) , Ecrivains, tous apparentés les uns aux autres ,comme  par exemple : 

Rabbi Shlomo Cohen-Tanugi , Dayan et Kabaliste,  mort en 1808 sans laisser de descendants et qui est l' auteur d'une exégèse de la Kabala , "Keren Hatsvi ".

Rabbi Yéouda Cohen-Tanugi , Dayan et auteur de nombreuses œuvres théologiques et littéraires : "Eretz Yeouda" ," Mahané Halévia", "Zéra Abraham" et d'autres œuvres  de commentaires juridiques.
 A un âge  avancé ,il "monta " en Eretz Israël et s'installa à Safed où il mourut après y avoir vécu  vingt trois ans  .Son dernier livre "Adamat Yeouda " qu'il termina à Safed fut imprimé à Livourne en 1828 .

.L'épopée Sioniste de la famille et le retour en Eretz-Israel

Le premier de la Famille à "retourner" en Eretz-Israel a été, comme on l’a vu, Yeouchoua Cohen-Tanugi qui en 1796 quitte Tunis pour s’installer à Jérusalem.

Vers 1827 Yeouda Bar Avraham Cohen-Tanugi quitte, à son tour, Tunis et s'installe à Safed où il publie le dernier de ses écrits :"Adamat Yeouda" ("La Terre  de Judée").

Un siècle après, en 1928, plusieurs membres de la famille se joignent au Mouvement Sioniste qui se crée à Tunis.
 Hercule Tuil (Yeouda Nir) "monte" le premier en Eretz-Israel en 1935 pour y créer avec un groupe de jeunes pionniers le Kibbutz Gan-Shemuel.

  A remonter ainsi  l'histoire de la famille, on ne peut s'empêcher de  penser à une "Grande Boucle" qui  se serait refermée :..Certains descendants d'un  Cohen, chassé de Jérusalem en ruine il y a deux mille ans,…se réinstallent en Israël et participent à sa reconstruction !
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